Après Grégory Marty, maire de Port-Vendres, conseiller départemental de La Côte Vermeille (canton 5 – en binôme avec Julie Sanz), visé par trois mises en examen “pour agression et harcèlement sexuels”, c’est donc Benoît Castanedo, conseiller départemental de Perpignan 1 (canton 6 des P-O – en binôme avec Annabelle Brunet), qui a été placé récemment en garde à vue dans une brigade de gendarmerie de Cerdagne-Capcir, “pour violences intra-familiales”Tous les deux doivent évidemment bénéficier de la présomption d’innocence

 

C’est une situation pour le moins inquiétante qui agite dans un pesant silence l’Assemblée départementale des Pyrénées-Orientales, où les élues affichent une discrétion pour le moins surprenante, à quelques jours de la célébration de la Journée des Droits des Femmes, ce samedi 8 mars.

Certes, la présidente du Conseil Départemental, Hermeline Malherbe (PS/ Parti socialiste), elle-même empêtrée dans un dossier judiciaire toujours en cours (rien à voir avec la gente masculine), n’est pas la mieux placée pour réagir, mais tout de même un communiqué pour, en quelque sorte, mettre les points sur les “i” serait le bienvenu, non ?

Qu’en pensent, justement, les féministes et toutes leurs associations qui ont traditionnellement pignon sur rue ? Il serait heureux de les entendre, particulièrement en ce moment, sans pour autant mettre en péril la présomption d’innocence des deux élus précédemment cités.

Faut-il encore rappeler que le Département66 est gouverné par la gauche – PS, PCF, Ecolos.. -, par des mouvements féministes qui régulièrement, au plan national en tout cas, nous donnent des leçons médiatiques sur la protection et le rôle des femmes dans notre société, au sein de la République…  Ce Département fonctionne bizarrement, vraiment.

 

L.M.