Si les responsables du Département et de l’AMF66 – l’Association départementale des Maires, des adjoints et de l’Intercommunalité des Pyrénées-Orientales -, n’ont toujours pas réagi à la garde à vue d’un élu du Département qui a été récemment auditionné “pour violences intra-familiales” alors qu’il séjournait en Cerdagne-Capcir, d’autres en revanche ont entamé sur les réseaux sociaux une sorte de compte à rebours : “Il y a dix-sept hommes qui siègent “en binômes” dans l’Assemblée départementale. Si l’on procède par élimination, entre ceux qui ne skient pas, entre ceux qui sont plutôt pingres pour se payer une semaine car trop habitués à se faire inviter… et les quelques bons élèves vertueux… la jauge va descendre à trois, voire quatre élus, qui pourraient être concernés”

En tout cas, on espère qu’à l’occasion de la Journée des Droits des Femmes, le samedi 8 mars qui vient, la présidente du Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe (PS), osera (pour le moins) remettre les pendules à l’heure, dans un discours officiel, pour s’inquiéter des agissements et comportement d’élus catalans sur la gente féminine, même si, à ce stade des enquêtes en cours, certains sont évidemment présumés innocents.

 

L.M.