(Communiqué)

 

 

 

-“Jeudi 6 octobre, dès 10H, devant la Préfecture des P-O à Perpignan, les personnels du secteur de la petite enfance étaient rassemblés massivement soutenus par le syndicat FO : sept crèches sur 9 ont fermé sur le secteur de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris (CC-ACVI) ) ainsi que des crèches de tout le département.

Nous rejetons fermement l’arrêté du 29 juillet 2022 autorisant le recours à des personnels non qualifiés dans les structures petites enfance ; la raison invoquée de pénurie ne peut être traitée de cette manière car cet arrêté ne permettra plus d’assurer un accueil de qualité en toute sécurité. De plus, il fait peser une responsabilité supplémentaire sur le personnel. Il manque aujourd’hui 10 000 professionnels en France, et il faut revaloriser ces métiers pour les rendre attractifs : revalorisation des salaires et des conditions de travail… ainsi qu’une déclinaison dans les textes sur la quantité des enfants accueillis et non l’inverse, une augmentation massive et immédiate des places en centre de formation.

Ce personnel de la petite enfance subit un énorme manque de reconnaissance, il a fait partie du personnel essentiel pendant la crise sanitaire et on en a très peu parlé…
Nous revendiquons aussi l’attribution du CTI (Complément de traitement indiciaire du Ségur) du secteur social et médico-social, accordé grâce aux accords du Ségur de la Santé votés par le syndicat FO. Nous avons été entendus ce jour-là par la sous-préfète à 11H 30 ; elle nous a attentivement écouté et questionné, prête à faire remonter nos revendications et le ras-le-bol de ces professionnelles. Elle est prête à venir nous rencontrer dans nos structures de la petite enfance. Il devient indispensable et urgent de redonner de l’attractivité aux métiers de la petite enfance”.
Pour le syndicat Force Ouvrière (FO), Alain Vila