Le gouvernement Irlandais cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre des bovins du pays en prônant l’abattage de 200 000 vaches d’ici 2030

 

Pour contrer cette mesure, la profession s’organise et diminue l’âge moyen de l’abattage de vingt-six mois à vingt-deux, vingt-trois mois. Dans notre pays les bovins sont tués entre seize et dix-hui mois. D’autres pistes sont envisagées telle l’alimentation pour réduire les effets « nocifs » de la digestion des ruminants. sur la planète…

En France la cour des comptes a abordé le sujet ; un stress supplémentaire pour les éleveurs…

Ce n’est pas parce que l’on va sacrifier du cheptel en Europe que la consommation de viande va diminuer. Cette logique d’abattage aboutira a un accroissement de l’importation de viande en provenance de l’Amérique Latine ( Mercosur). Quant au Brésil pour augmenter sa production de viande, il brûlera un peu plus de forêt Amazonienne…

Est-ce bon pour la planète ?

Notre pays compte environ 17,3 millions de bovins dont 7,2 millions de vaches . Que dire des 300 millions de vaches et zébus de l’Inde. L’industrie laitière de ce pays emploie 200 millions de personnes. D’où le paradoxe suivant : l’Inde pays végétarien participe par son élevage hors norme au réchauffement climatique. Les statisticiens du sous continent indien s’accordent pour dire que leur pays compte un tiers des bovins du monde entier ( soit environ 900 millions de têtes pour la planète) et qu’il y a au niveau mondial un milliard d’antilopes sans compter les ovins et les caprins etc. Les mesures préconisées à l’échelle de L’Europe sont vaines.

Termites, lacs, rivières, étangs, marais et nos stations d’épuration (STEP) etc., participent aussi à l’émission de gaz à effet de serre.

S’il vous plaît laissez nos vaches paître et péter en paix dans nos montagnes.

 

J.-L. C.