Pierre Regnault de la Mothe, préfet des P-O, nous communique avec prière d’insérer :

 

“Par ce message, je tenais à faire un point d’étape sur la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) frappant les élevages de notre département depuis le début du mois d’octobre 2025

Je tenais avant toute chose à remercier l’ensemble des services de l’État, la Chambre d’agriculture, le Groupement de défense sanitaire, les groupements pastoraux, les vétérinaires, la mutualité sociale agricole, les forces de sécurité intérieure et les personnels de santé qui se sont mobilisés pour mener à bien cette gestion de crise, afin que la maladie n’échappe pas à notre contrôle.

Je mesure leur engagement pour vacciner en aussi peu de temps notre cheptel départemental, indemniser rapidement les éleveurs, circonscrire les foyers, apporter le soutien psychologique personnalisé et nécessaire aux éleveurs, sécuriser ou conduire les opérations obligatoires de dépeuplement.

Je veux saluer la résilience des éleveurs de notre département et leur fait part de mon soutien sans faille. Je les assure de ma détermination à éradiquer la DNC ; dont les conséquences pour les cheptels seraient encore plus mortifères si nous n’avions pas mis en œuvre avec autant d’implication la stratégie à trois piliers : réglementation des mouvements, vaccination et, le cas échéant, mesures de dépeuplement.

A date, vingt foyers, définis par le principe de l’unité épidémiologique, ont fait l’objet d’une
mesure de dépeuplement, soit 497 bovins issus de 21 élevages, sur un cheptel total estimé à plus de 13 000 bêtes.

L’ensemble des éleveurs a reçu l’acompte promis de la part de l’État dans des délais très courts. Les éleveurs les plus récemment concernés le recevront ces prochains jours. Chacun a été contacté par un personnel de santé pour l’accompagner dans cette épreuve.

A date, aucune suspicion n’est en cours dans les Pyrénées-Orientales.

Ces prochains jours, je réunirai les éleveurs du département à deux occasions :

une réunion publique d’information scientifique, animée par un expert de l’ANSES, le 9 décembre ;

-une réunion dédiée aux éleveurs ayant fait l’objet d’un dépeuplement, pour répondre à toutes leurs questions sur l’indemnisation et l’accompagnement, le 18 décembre.

Nous restons vigilants, car des cas peuvent encore apparaître, par exemple dans l’éventualité
où une vache aurait contracté le virus alors que le vaccin n’était pas encore à son plein effet
et en raison de l’incubation très longue de la maladie sur certains individus.

Ces prochains jours, je renforcerai donc les contrôles des mouvements de bovins opérés par la
Gendarmerie et la Police nationales. C’est absolument nécessaire, car chaque jour gagné sur le
virus est un jour d’espoir pour la reprise du fonctionnement normal de notre filière. Il nous
faut nous mobiliser encore pour entrevoir la fin de cette crise”.

Les conditions de ces mouvements sont rappelées dans le document ci-dessous :

251126_CONDITION MVT_Elevage