C’est lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, hier à Perpignan, que Charles Pons, maire-adjoint de Perpignan, a présenté sa candidature très officiellement aux médias, ainsi que ses ambitions pour le territoire, et sa suppléante, Dominique d’Agnello ; tellement connue des journalistes localiers que ceux-ci n’ont pas manqué d’écorcher son nom dans leurs divers comptes-rendus, suite à cette rencontre avec la presse !

 

Pourtant, Dominique d’Agnello est une personnalité perpignanaise très populaire, ancienne cadre de la fonction publique territoriale, fille d’un chef d’entreprise et présidente de l’association Moulin à Vent – 2000 – Universités, qui figurait sur la liste conduite en 2020 par l’ancien maire de Perpignan lequel présidait alors la Métropole (PMM), Jean-Marc Pujol.  Chaque rendez-vous de l’association qu’elle préside attire, au-delà des adhérents et sympathisants, une foule de personnalités locales.

Certes, certains pourront reprocher à Charles Pons de former là, avec Dominique d’Agnello, un attelage perpignano-perpignanais, mais ce serait oublier les racines familiales de Charles Pons, qui s’étendent du centre-ville de Perpignan, où il réside – ainsi que ses parents, Marie-Cécile dite “Sissou” et Michel – jusqu’à Prats-de-Mollo-la-Preste et en Cerdagne (Font-Romeu, Bolquère), en passant par Prades-en-Conflent.

Sa mère, Marie-Cécile Pons (née Susplugas), a été adjointe à l’Environnement (à l’époque où l’écologie n’alimentait même pas une conversation de bistrot) auprès de Paul Aduy, sénateur-maire de Perpignan, ainsi qu’en charge de diverses missions dont les actions ont irrigué avec succès l’ensemble du territoire des P-O. Au plan politique, elle était d’une des très rares personnalités de droite – proche à la fois de Paul Alduy (PSD) et de Claude Barate (RPR) – a avoir l’oreille de feu Christian Bourquin (PS), alors sénateur-Président du Département66 puis de la Région Languedoc-Roussillon.

Son père, Michel Pons, a tenu l’un des plus grands cabinets d’assurance de Perpignan (dans lequel d’ailleurs il était associé avec le père de Dominique d’Agnello).

Charles Pons, pour aborder ces Sénatoriales programmées pour le 24 septembre 2023 (et dont 1 284 grands électeurs sont appelés aux urnes), a donc du répondant, avec un tel cévé familial.

A 50 ans, père de deux enfants, assureur de profession, seul candidat dans ces élections à avoir été adoubé par le Rassemblement National (RN) de Louis Aliot, il espère bien créer la surprise, l’événement : “Je mise sur la campagne de terrain que je mène depuis plusieurs mois, où avec Dominique d’Agnello nous avons privilégié notre présence dans les rendez-vous animés par les communes, avec les élus locaux, qu’il s’agisse de fêtes traditionnelles, de conférences, etc. Cela nous a permis de rencontrer les maires, certes, mais également beaucoup d’élus de proximiter, d’entendre leurs revendications, toutes leurs revendications (…)”.