(Communiqué)

 

La garantie d’un accueil physique dans les Services Publics, c’est plus de République ! La France Insoumise / NUPES dans les Pyrénées-Orientales se félicite de l’adoption par l’Assemblée nationale ce jeudi 30 novembre de la proposition de loi de la France Insoumise portée par la députée Danièle Obono

 

A l’occasion de sa niche parlementaire réservée, La France Insoumise a ainsi pu faire voter une loi garantissant la réouverture d’un accueil physique dans les Services Publics. L’objectif est qu’aucune démarche administrative ne soit accessible uniquement par voie dématérialisée.

Pour toute démarche administrative, les usagers disposeront de la possibilité de demander un traitement par courrier et d’être pris en charge dans un délai raisonnable par une personne physique.

Il s’agit d’un progrès significatif dans les missions des Services Publics, notamment en ce qui concerne l’égalité d’accès, la continuité territoriale et le maintien de services publics de proximité. La numérisation et la dématérialisation croissantes, sous couvert d’économies, avaient provoqué le recul des Services Publics, faisant au contraire exploser les inégalités et les différentes fractures, qu’elles soient sociales, numériques ou territoriales.

C’est évidemment un succès bienvenu pour les usagers, victimes trop souvent d’un enfer technologique kafkaïen. Mais c’est aussi une satisfaction notoire pour les agents des différents services publics, victimes d’un management déshumanisant aux antipodes de leurs missions au service de l’intérêt général qui leur tiennent à cœur.

Adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, cette loi doit désormais passer devant le Sénat. Il sera intéressant de voir quelle sera la position des deux sénateurs des Pyrénées-Orientales nouvellement élus. N’oublions pas de répéter inlassablement que les Services Publics sont le seul patrimoine commun de celles et ceux qui n’en possèdent pas à titre privé… La garantie d’un accueil physique dans les Services Publics, c’est plus de République pour tous et pour chacun !”.