(Communiqué)

 

Michèle Martinez, députée de la 4e circonscription des P-O.

 

Communiqué de presse de Michèle Martinez, députée (RN) de la 4e circonscription des Pyrénées-Orientales :

 

“Jeudi 12 octobre 2023, à l’occasion de la niche parlementaire du groupe Rassemblement National (RN), j’ai eu l’honneur de défendre notre proposition de loi concernant la reconnaissance et la prise en charge de l’endométriose, une une maladie gynécologique inflammatoire chronique, qui se caractérise par la présence d’endomètre, une muqueuse utérine, en-dehors de l’utérus.

Première cause d’infertilité en France et évolutive, elle est caractérisée par de multiples symptômes : malaises, troubles digestifs, fatigue chronique, mais surtout, la douleur.

Particulièrement invalidante lorsque ces douleurs intenses surviennent, cette maladie touche plus de deux millions de Françaises soit 10 % des femmes.

Ce projet de loi avait pour objectif de permettre une meilleure formation des professionnels de santé à ce sujet, pour une meilleure compréhension et pris en charge des filles et femmes atteintes par cette maladie encore trop méconnue. Il proposait également la prise en charge intégrale des examens, coûteux, de diagnostic et de suivi de cette maladie – il faut sept à dix ans pour établir un diagnostic tant elle se manifeste différemment de cas en cas – en la classant Affection Longue Durée mais aussi en accordant, sur la base du volontariat, le statut de Travailleur Handicapé aux femmes atteintes, leur permettant de bénéficier d’horaires aménagés et de postes de travail adaptés, et de doubler la durée du préavis légal.

La reconnaissance de l’endométriose était un engagement présidentiel majeur de Marine Le Pen envers les femmes qui font face à ce fléau. Ce combat avait également été défendu au parlement Européen par notre collègue Marie Dauchy.

Cette proposition de loi, qui aurait été une avancée majeure pour de nombreuses femmes et pour la postérité a dû être retirée, victime du sectarisme politique de la NUPES et du groupe majoritaire Renaissance qui auront préféré, de concert, pénaliser plus de deux millions de femmes plutôt que d’accepter de voter une proposition de loi du Rassemblement National”.