(Communiqué)

 

 

“La suppression en Commission du Développement Durable à l’Assemblée nationale de l’article 5 de la Proposition de loi sénatoriale visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur est une décision que je regrette vivement

 

Dans un département comme le nôtre, où la sécheresse est un enjeu du quotidien, les dispositions de cet article sont tout simplement vitales. Il s’agit de reconnaître, dans notre droit, l’intérêt général majeur des ouvrages de stockage d’eau à finalité agricole, et de permettre des procédures simplifiées et mieux adaptées pour les projets touchant des zones humides dégradées, sans pour autant renier nos engagements
environnementaux.

Ce texte ne remet nullement en cause la préservation de la biodiversité ; il propose un équilibre entre protection de l’environnement et souveraineté alimentaire.

Nos agriculteurs, en première ligne face aux effets du dérèglement climatique, doivent pouvoir disposer d’outils efficaces pour sécuriser leur accès à l’eau. Ne pas leur en donner les moyens, c’est condamner notre agriculture à la disparition.

J’espère vivement que la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale qui examine également ce texte, ainsi que l’ensemble des députés, lors de l’examen en séance publique, rétabliront ces dispositions indispensables.

Le Sénat, déjà en alerte, se tient prêt à tout mettre en œuvre pour rétablir cet article en Commission Mixte Paritaire, et préserver les autres mesures essentielles adoptées à une large majorité par la Chambre Haute.

Nous ne pouvons pas laisser passer cette occasion de bâtir une politique de l’eau adaptée
aux réalités de terrain. Il en va de la survie de notre agriculture et de notre territoire”.

 

Lauriane Josende, sénatrice Les Républicains (LR) des Pyrénées-Orientales