Les militaires du groupement de gendarmerie départementale des Pyrénées-Orientales, sous l’autorité de Pierre Régnault de la Mothe, préfet des Pyrénées-Orientales, et Jérôme Bourrier, Procureur de la République près le tribunal judiciaire de Perpignan, ont conduit une opération coordonnée le dimanche 21 septembre 2025, de 4H 30 à 7H 30, sur la route départementale RD617 dans le sens Canet-en-Roussillon / Perpignan

 

 

Le dispositif de contrôle a mobilisé 39 militaires (17 effectifs de l’Escadron départemental de
sécurité routière, 13 de la compagnie de gendarmerie de Perpignan, 2 de la compagnie de
Rivesaltes, 1 équipe cynophile et 6 réservistes).

Les équipes du Conseil départemental, au titre de leur compétence sur les routes
départementales, ont appuyé l’opération par la mise en place d’un délestage sur la route.
Au total, 72 véhicules et 96 personnes ont été contrôlés sur ce secteur et ce créneau horaire,
identifiés comme particulièrement à risque, notamment en sortie d’établissements de nuit.

 

 

Les opérations de contrôle ont permis de relever trente-cinq infractions :

 

-28 conduites sous l’empire d’un état alcoolique, dont 20 délits ;

-1 défaut de permis ;

-2 amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants ;

-1 annulation de permis suite à la perte totale de points ;

-1 défaut d’assurance ;

-1 usage de téléphone au volant ;

-1 défaut de contrôle technique.

Durant l’opération de contrôle, un véhicule a fait demi-tour sur la deux voies et a refusé d’obtempérer.

Le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Pollestres a fait
usage du stop-stick pour crever les pneus et a engagé la poursuite. Le véhicule a été retrouvé abandonné en bord de route, proche des campings. Il a été mis en fourrière et un document
de location a été retrouvé à l’intérieur.

Une enquête judiciaire a été immédiatement ouverte par le parquet de Perpignan.

Pierre Régnault de la Mothe, préfet des Pyrénées-Orientales, condamne fermement ce
comportement inacceptable et rappelle que les forces de l’ordre, engagées pour la sécurité de
tous, ne sauraient être mises en danger dans l’exercice de leurs missions d’Etat. Le ou les auteurs devront répondre de leurs actes.

Par ailleurs, on dénote une augmentation de 22,4 % d’accidents de la route et de 37,7 % de
blessés sur les routes. Des contrôles renforcés seront demandés aux forces de sécurité intérieure sur les routes du département.