Inauguration, ce vendredi 24 novembre, en fin de matinée, de la Passerelle Arthur-Conte à Perpignan : François Calvet (LR/ Les Républicains), ex-sénateur-maire de Le Soler, Stéphane Loda (LR), maire de Canet-en-Roussillon et conseiller régional, Lauriane Josende (LR), sénatrice des P-O, Anaïs Sabatini (RN), députée de la 2e circonscription des P-O, Louis Aliot (RN), maire de Perpignan et conseiller départemental, Claude Barate, ex-député RPR des P-O, André Bonet, adjoint au maire de Perpignan en charge de la Culture et des Affaires catalanes (de gauche à droite sur la photo @Ville de Perpignan).

 

Louis Aliot : “On aime Arthur Conte pour son amour de la terre catalane et son amour de la France qui ne font qu’un…”

Parmi tant de grands hommes qui méritaient l’hommage de la Ville de Perpignan, le choix d’Arthur Conte a paru comme une évidence.

La passerelle du square Jantet-Violet a été inaugurée ce matin par Louis Aliot, maire de Perpignan, entouré des membres du conseil municipal, de Pierre Conte, le fils d’Arthur Conte, en présence d’une centaine de participants et de nombreuses personnalités politiques*.

Voici un écrivain, politique, journaliste, historien, un personnage qui chérissait son Roussillon natal et que les Catalans regrettent depuis sa disparition il y a bientôt dix ans, le 25 décembre 2013.

Louis Aliot l’a rappelé : “il a marqué notre histoire contemporaine et compte parmi les plus grandes figures roussillonnaises de la République. Il était assez naturel qu’il imprime un espace public de notre cité. Et quoi de mieux que la nouvelle passerelle qui enjambe la Basse reliant le jardin Terrus au square Jantet-Violet pour porter le nom d’Arthur Conte. Il y a dans cette évocation l’idée d’une transmission, d’un passage étroit qui rassemble pour mener vers un avenir meilleur. Il faut également y voir le lien entre l’ancien domicile familial à l’angle de l’avenue de la gare et le cimetière Saint-Martin où il repose avec son épouse Colette Lacassagne”.

La maire de Perpignan a remercié très chaleureusement sa fille Dominique Bona et son fils Pierre Conte qui ont accueilli avec gratitude sa proposition de nommer la passerelle du nom de leur cher père. Pierre Conte dans son allocution a remercié la Municipalité pour ce bel hommage républicain rendu à son père…

-“On aime d’abord chez Arthur Conte, l’homme de lettre.

Il fut l’un des parrains de la création du Centre Méditerranéen de la Littérature aux côtés d’André Bonet. Il resta fidèle au CML durant toute son existence. Il y venait chaque année présenter des ouvrages devant une foule de fidèles lecteurs et amis”.

Tout le monde connait ses grandes œuvres historiques comme Yalta ou le partage du monde (1965), Sire, ils ont voté la mort (1966), Les Dictateurs du XXe siècle (1984), Les Présidents de la Ve République (1985), Soldats de France, de l’an 1000 à l’an 2000, ou Bâtisseurs de la France de l’an 1000 à l’an 2000.

Arthur Conte est également un homme qui s’engage en politique à 25 ans.

Il sera maire de Salses pendant vingt-cinq ans, conseiller départemental, brièvement Secrétaire d’Etat sous la IVe République, député des Pyrénées-Orientales.

Ses fonctions le mèneront jusqu’à la présidence de l’Assemblée de l’Union de l’Europe Occidentale de 1961 à 1963, et la Présidence de l’ORTF de 1972 à 1973.

Il est élu à nouveau député en 1968 pour un troisième mandat en tant que socialiste indépendant, soutenu par l’UDR fondé par de Gaulle et qui deviendra le RPR. A cette époque, c’est le préfet Jacques Frêne qui lui suggère de prendre comme suppléant un tout jeune gaulliste de 24 ans, responsable syndical étudiant, Claude Barate** (lire son discours ci-dessous), qui a rappelé lors de son intervention combien Arthur Conte été aimé « pour sa liberté de pensée, son franc-parler ».

On aime Arthur Conte pour son amour de la terre catalane et son amour de la France qui ne font qu’un.

Désormais, ce sera la Passerelle Arthur-Conte, suspendue au-dessus de la Basse comme hors du temps, qui portera le nom de ce messager, transmetteur de l’amour du pays qui s’en est allé par-delà la Basse jusqu’à sa dernière demeure, à deux pas d’ici.

 

Anaïs Sabatini, Alain Got, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, Louis Aliot et Pierre Conte.

Michèle Martinez (RN), députée de la 4e circonscription des P-O, André Bonet, Robert Vila, maire de Saint-Estève et président de la métropole Perpignan Méditerranée (PMM), Louis Aliot, Pierre Conte, Claude Barate et Lauriane Josende. (Photos @Ville de Perpignan)

 

*Laurianne Josende, sénatrice des Pyrénées-Orientales;

Jean Sol, sénateur des Pyrénées-Orientales;

Michèle Martinez, députée des Pyrénées-Orientales;

Anaïs Sabatini, députée des Pyrénées-Orientales;

Claude Barrate, ancien Député des Pyrénées-Orientales et ancien député-suppléant d’Arthur Conte, ancien 1er adjoint au maire de Perpignan;

François Calvet, ancien sénateur des Pyrénées-Orientales, ancien député-maire de Le Soler;

Daniel Mach, ancien député des Pyrénées-Orientales, ancien maire de Pollestres;

Robert Vila, président de Perpignan Méditerranée Métropole, maire de Saint-Estève et conseiller départemental;

Stéphane Loda, maire de Canet-en-Roussillon et conseiller régional;

Alain Ferrand, maire de Le Barcarès;

Alain Got, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque;

Jean-Marc Pujol, ancien maire de Perpignan et ancien président de la communauté Urbaine  Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), élu à la ville de Perpignan;

Pierre Conte, fils d’Arthur Conte, Président du CESP, Président du Conseil supérieur de la DNACG (LNR).

 

** 24 – Arthur le Grand