Quarante-huit heures après l’incendie qui a entièrement détruit le restaurant gastronomique Le Mess du Chef Julien Hermida et le glacier adjacent Amorino de la famille Barès, les deux établissements étant situés dans l’ancien Cercle militaire en centre-ville de Perpignan, dit le mess des officiers, que sait-on de l’origine du sinistre ?

 

On sait d’une part que le feu s’est déclaré dans les combles du restaurant Le Mess.

Le propriétaire du fonds de commerce, Chukri Al-Nader, avait récemment entrepris des travaux de rafraîchissement dans les différentes salles du restaurant, mais en aucun cas dans les combles, très difficiles d’accès.

Rappelons que le restaurant dans sa formule actuelle a été inauguré il y a moins d’un an, en octobre 2021 plus précisément, lorsque le talentueux Chef Julien Hermida en a pris les commandes.

Les experts ne pouvant toujours pas pénétrer dans le bâtiment, lequel hier encore a menacé de s’effondrer suite à une reprise de l’incendie, toute supposition quand à l’origine du feu serait actuellement infondée et totalement irréaliste.

D’autre part – même s’il serait hasardeux et impromptu à ce jour d’y voir le moindre lien de cause à effet -, on sait également qu’à la fin du mois de juillet dernier, le Chef de cuisine Julien Hermida et son épouse Magalie annonçaient à leurs employés qu’ils rachetaient Le Mess et la célèbre enseigne du glacier-pâtissier Espi, situé de l’autre côté de la Basse, toujours en centre-ville de Perpignan, sur le quai Vauban. Compte tenu du fait que Le Mess devait fermer deux jours par semaine, il a été décidé de réduire le personnel et ce dans le cadre d’une concertation ouverte, Julien Hermida s’engageant fermement auprès du personnel de le reprendre chez Espi.

Voilà en résumé l’état des lieux. En ne négligeant pas le fait qu’en une dizaine de mois à peine, Le Mess de Julien Hermida devant les pianos de cuisine et son épouse Magalie s’était taillé une excellente réputation, et pas uniquement sur le plan culinaire, devenant l’endroit up to date de la capitale du Roussillon où il était de bon ton de se montrer, de s’afficher, d’être vu et (re)connu, surtout dans les milieux économiques, politiques… et sportifs.

 

L.M.