Cette avancée historique marque l’aboutissement de la plus grande campagne menée par L214 à travers toute la France…

 

(Communiqué)

 

Après plus de 3 ans decampagne publique menée par L214, marquée par des actions fortes comme l’opération « Tournons le dos » organisée, à Perpignan et dans quarante-quatre autres villes en 2024, le groupe LDC s’engage à respecter les critères du European Chicken Commitment (ECC)pour ses marques Le Gaulois et Maître CoQ, afin de mettre fin aux pires pratiques d’élevage et d’abattage en France d’ici 2028.

L’engagement de LDC – qui représente 40 % du marché français de la viande de poulet – concerne jusqu’à quatre cents millions de poulets chaque année. LDC s’engageant aussi à honorer les demandes de ses clients en viande de poulet respectant ces exigences, son annonce consolide l’engagement de plus de cent-vingt entreprises investies dans cette transition et adresse un signal fort à l’ensemble du secteur, notamment à ses concurrents Terrena, Plukon (Duc) ou Maïsadour, pas encore engagés.

Pour Olivier Iemma, référent à Perpignan : « La mobilisation de L214 à Perpignan et partout en France a joué un rôle clé dans l’engagement du groupe LDC. Ces actions fortes, comme l’opération “Tournons le dos”, ont permis de convaincre le numéro 1 de l’élevage de poulets de mettre fin aux conditions d’élevage et d’abattage des poulets les plus cruelles. Cette avancée majeure doit encourager les entreprises qui ne se sont pas encore engagées, telles que Terrena (Père Dodu, Douce France), à le faire sans plus attendre. »

 

→ L’engagement du groupe LDC sur son site internet

→ La liste des entreprises engagées en France

 

Première manifestation de L214 devant le siège du groupe LDC à Sablé-sur-Sarthe, nov. 2021.

 

« Tournons le dos » aux pires pratiques : une mobilisation d’ampleur

 

Depuis 2021, L214 s’est mobilisée sans relâche aux quatre coins du pays pour appeler le groupe LDC à s’engager contre les pires pratiques d’élevage. En 2024, l’antenne perpignanaise de l’association l’invitait à « tourner le dos » à ces pratiques : en retournant les barquettes des produits Le Gaulois et Maître CoQ dans les rayons des supermarchés, les citoyennes et citoyens signifiaient leur désaccord avec les pratiques d’élevage et d’abattage des poulets destinés aux marques du groupe LDC.

Cette action, menée dans quarante-cinq villes en France, a permis de retourner près de 190 000 barquettes : un message clair pour le groupe propriétaire des marques Le Gaulois et Maître CoQ.

L214 va désormais veiller à ce que les progrès de LDC et de ses clients (supermarchés, chaînes de restaurants, etc.) suivent une trajectoire cohérente pour respecter l’échéance fixée à 2028.

 

Le European Chicken Commitment, un engagement minimum efficace pour réduire les souffrances des poulets

 

Porté par une quarantaine d’associations de défense des animaux en Europe pour mettre fin aux pires pratiques, le European Chicken Commitment établit un socle minimal d’exigences en matière d’élevage et d’abattage.

Ce référentiel s’inspire notamment des recommandations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui préconise de réduire les densités d’élevage et d’abandonner le recours aux souches de poulets à croissance rapide. D’après une étude du Welfare Footprint Project, l’ECC permet de réduire de 78 % le temps passé par les poulets à souffrir de douleurs intenses insupportables.

 

→ Les critères complets et la liste des associations signataires de l’ECC

 

Les autres entreprises n’ont plus d’excuses

 

Avec l’engagement du groupe LDC, une grande partie de l’industrie agroalimentaire a désormais pris acte des attentes sociétales vis-à-vis des conditions de vie et de mise à mort des poulets. L214 appelle désormais les entreprises qui n’ont pas encore agi à adopter les standards minimaux de l’European Chicken Commitment.

Le distributeur Grand Frais, le fast-food McDonald’s ou encore le fabricant de plats préparés Cofigeo (William Saurin, Zapetti…) figurent parmi les retardataires.

Le groupe Terrena, propriétaire des marques Père Dodu, La Nouvelle Agriculture et Douce France, Plukon (Duc), Maïsadour et Euralis ne sont pas encore engagés sur cette transition majeure du secteur.

 

→ Consulter la liste des dernières entreprises non engagées