A fureter dans les coulisses de l’Hôtel de l’Agglo Perpignan-Méditerranée, au lendemain du conseil communautaire qui s’est donc déroulé hier soir, il ne fait aucun doute que l’ambiance électrique qui a dominé les débats entre élus, toutes tendances confondues, laissera des traces, après notamment le fiasco final concernant le dossier des ZFE (Zone à faible émission), dont le maire de Torreilles, Marc Médina, 14e vice-président délégué au Développement durable (Transition énergétique), au Plan Climat-Energie Territorial (PCET), aux Energies renouvelables (ENr) et à l’Agenda 21, était le rapporteur

 

Tout portait à croire que le dossier soutenu par Dr Médina ferait l’unanimité, en tout cas qu’il rassemblerait “au nom d’une certaine idée écologique”, etc., au final c’est la motion présentée par le Groupe politique pourtant minoritaire (en voix) de Louis Aliot, maire RN de Perpignan, qui a été validée et qui remporte la bataille.

Cruelle désillusion ce mardi 29 novembre 2022 pour Marc Médina, membre non-influent du Groupe des Non-Inscrits (NI), soutenu dans cette affaire du bout des lèvres par le boss – Robert Vila, président de Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), maire de Saint-Estève et conseiller départemental -, lors de son intervention remarquable et remarquée à propos des “ZFE” qui, selon le projet de loi du Gouvernement, devrait concerner l’agglomération perpignanaise à dater du 1er janvier 2025.

C’est vent debout que Louis Aliot et les siens se sont exprimés à travers leur motion très carrée dans les moindres détails, proposition visant à adapter la mise en Å“uvre d’une zone à faibles émissions sur l’agglomération perpignanaise, en tenant compte de la situation stratégique, démographique, économique et sociale de la ville chef-lieu du département.

A l’évidence, le résultat inattendu a certes surpris dans l’hémicycle, mais il a surtout irrité le rapporteur du dossier “ZFM”, Marc Médina, qui pensait son intervention réglée comme du papier à musique, mais c’était sans connaître la partition finale, avec un chef d’orchestre plutôt timoré, sans tambour ni trompette, ne réussissant pas à accorder les violons de sa majorité, n’arrivant pas à mettre un bémol face à une opposition harmonisée à cor et à cri, ayant sur le sujet travaillé plusieurs cordes à son arc pour battre la chamade et claironner de concert comme ça le (à Louis Aliot) chante. Flûte !

De source généralement bien informée (mais toujours non autorisée), Marc Médina serait à deux doigts de claquer la porte, de son groupe des NI ou de la gouvernance ès-qualité de 14e vice-président, une “sortie” en fanfare ! Air connu : “Il vaut mieux déplacer le tabouret que le piano”.

 

L.M.