(Communiqué)

 

-“Le Cercle algérianiste invite ses adhérents, sympathisants et amis à rendre hommage aux victimes par centaines, jeunes et vieux, femmes, hommes, et enfants, de la ville et du bled, colons et pêcheurs, ouvriers et employés, militaires et harkis, juifs, chrétiens ou musulmans, massacrées sous le ciel d’Algérie, un certain jour d’une certaine année, entre 1954 et 1963,
et particulièrement ce 5 juillet 1962.

Dans la mémoire collective des Français d’Algérie –de plus en plus partagée par la population de la France tout entière- cette date du 5 juillet 1962 a un retentissement particulièrement funeste. En Algérie, la guerre est finie soi-disant depuis le 19 mars, c’est ce que s’obstinent à vouloir faire croire des ignorants ou des idéologues. En Algérie, l’indépendance est acquise depuis le 3 juillet, c’est officiel. A Oran le 5 juillet, l’horreur est atteinte : chasse à l’homme, pogrom, massacres, bastonnades, égorgements, exécutions sommaires des Européens qui ont décidé de rester vivre sur leur terre natale croyant naïvement aux accords d’Evian.

Depuis plus de 40 ans, chaque année en cette date fatidique du 5 juillet, sont organisés deux moments de recueillement.

Cette année rendez-vous est pris pour :

-9H 30 – Mur des Disparus, dépôt de gerbes en présence des familles de Disparus et de Louis Aliot, maire de Perpignan.

-11H – cimetière du nord, dépôt de gerbes des associations en présence de Louis Aliot maire de Perpignan.

Comme chaque année, le Mémorial des Français Disparus en Algérie, restera accessible de 9H 30 à 17H pour permettre aux familles et amis venus de loin de s’y recueillir”.

Contact : Cercle algérianiste de Perpignan cercle-algerianiste.perpignan@orange.fr