
Ce mercredi 26 novembre 2025, dans un article intitulé “Brebis galeuse à Perpignan”, l’hebdomadaire satyrique “Le Canard Enchaîné” égratigne Bruno Nougayrède – le candidat de la droite et du centre (LR, MoDEM, Renaissance & Horizons) aux prochaines élections municipales sur Perpignan – sur son passé (de jeunesse). Nous l’avons contacté pour qu’il s’en explique :
–“J’ai écrit, quand j’avais une vingtaine d’années, que j’étais donc étudiant, dans une revue catholique des éditoriaux qui correspondaient à la ligne éditoriale de ce journal. Je n’écrirai évidemment plus aujourd’hui une partie de ces textes. En l’occurrence on évoque ici une phrase, écrite dix ans avant la loi Taubira. La société sur toutes ses questions a évidemment bougé, évolué, son regard a évolué, le mien a évolué aussi”.
Et Bruno Nougayrède d’ajouter : “Par ailleurs je suis surtout candidat à la mairie de Perpignan pour rassembler et servir l’ensemble des Perpignanaises et des Perpignanais, sans aucune distinction d’orientation, de croyance ou d’origine. La dignité de chaque personne, le refus de toute forme de haine ou de discrimination, font partie des valeurs que je défends. Je demande à être jugé sur mon engagement présent, sur mon projet pour Perpignan et sur les actes concrets que je porte pour la sécurité, l’attractivité du territoire et le mieux vivre ensemble dans notre ville, plutôt que sur des polémiques des années 2000, manifestement instrumentalisées en période électorale”.
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Par ailleurs, toujours à propos de l’article du Canard publié ce matin, Bruno Nougayrède tient à rappeler les faits en resituant l’une des phrases dans son contexte et dans son intégralité :
-« C’est bien gentil de présenter les homosexuels comme des gens parfaitement normaux – en oubliant que « normal » veut dire « dans les normes statistiques » donc, grosso modo, majoritaire – dont la sexualité serait parfaitement épanouie s’ils n’étaient persécutés par un « déficit de reconnaissance sociale ». Il existe cependant un nombre non négligeable d’homosexuels qui vivent très mal leur sexualité. La SOFRES, dans un sondage de 1997 pour Le Nouvel Observateur, estimait que 80 % des jeunes homosexuels mènent une double vie et n’assument pas leur homosexualité, que 10 % environ refoulent totalement leur homosexualité. Le sondage, repris par Têtu en octobre 2000 concluait que 5 à 10 % seulement des homosexuels étaient bien dans leur peau. »

