(Communiqué)
En réponse aux récentes déclarations de David Tranchecoste, adjoint au maire de Perpignan, Brice Sannac, président départemental de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière des P-O (l’UMIH66), communique :
-Depuis près d’une semaine, l’UMIH66 a été sollicitée par une quinzaine d’établissements du centre-ville de Perpignan, confrontés aux difficultés engendrées par la faible fréquentation de l’hyper-centre…
Lors d’une réunion initiale en présence de Charles Pons, maire-adjoint de Perpignan, j’ai tenu à rappeler plusieurs points cruciaux.
Tout d’abord, premièrement il est primordial de ne pas attribuer exclusivement la baisse de fréquentation à la disparition des “Jeudis de Perpignan”. Cette situation préoccupante touche l’ensemble de notre territoire et est observée à travers tout le pays.
Deuxièmement, lors de cette rencontre et ce matin même (mercredi 24 juillert 2024) avec Frédéric Guillaumon, adjoint au maire de Perpignan en charge du Tourisme, j’ai souligné l’importance de ne pas désigner de boucs émissaires évidents… le secteur du commerce a des défis qui touchent chacun de manière égale !
Hier, lors d’une interview avec un média en ligne au sujet des “guinguettes” éphémères, j’ai mis en avant l’importance de ces initiatives pour dynamiser notre territoire lors des événements clés (Noël, été…). Néanmoins, j’ai également fait remarquer les défis que pose ce type de restauration, notamment le respect des règles d’hygiène rigoureuses, bien connues de Monsieur Tranchecoste en tant qu’ancien restaurateur !
Il est extrêmement complexe pour un cuisinier de préparer, stocker, et servir dans un espace restreint tout en respectant les normes d’hygiène strictes, en faisant la vaisselle et en gérant les clients !
La sécurité des clients est la priorité absolue pour les restaurateurs, raison pour laquelle nous avons depuis longtemps un dialogue constructif avec le maire de Perpignan, Louis Aliot, conscient des obligations et des défis auxquels nous faisons face.
Par exemple, un bailleur louant un local à usage de restaurant est responsable si ce local n’est pas conforme aux normes requises par les autorités.
Malheureusement, nous nous battons depuis des années contre les installations éphémères qui apparaissent lors de chaque fête de village, afin qu’elles respectent les mêmes règles d’hygiène et de sécurité que nous appliquons au quotidien. C’est là une question de sécurité pour nos clients, d’image pour notre destination, et simplement de maintenir une concurrence équitable entre les différentes offres.
Ce mercredi matin, lors de notre rencontre avec les restaurateurs de “Têt en Fête”, j’ai eu l’occasion d’exprimer notre position, notre vision en tant qu’Union, et de présenter mes excuses pour des propos qui n’étaient pas dirigés contre quelqu’un en particulier, mais qui reflétaient notre exigence et notre honnêteté envers nos clients.
Je regrette profondément le sectarisme teinté de vulgarité qu’a manifesté un représentant de la Municipalité à l’égard des commerçants de la Dalle Arago (centre-ville de Perpignan)… un comportement qui plus est déplorable car venant d’un élu de la République, dont les émoluments sont payés par ces mêmes commerçants qui ne comptent pas leurs heures.
Je ne m’étendrai pas davantage pour me justifier, mais je ne permettrai pas que des remarques personnelles ternissent le travail de plusieurs années avec les élus et les techniciens de notre ville-centre.
Je me contenterai simplement de noter, avec satisfaction, qu’au moment où je quittais l’événement “Têt en Fête”, ce matin, des employés municipaux livraient et installaient de nombreux lave-mains !
Il semblerait que mes propos n’aient pas été prononcés en vain…”
Brice Sannac, président de l’UMIH66