(Communiqué)
-“Comme cela est pourtant le cas à chaque parution, il n’y aura pas de mot de l’Opposition au prochain numéro du magazine municipal « L’Instant Pezillanais » qui devrait sortir dans la semaine
Le texte proposé a été refusé, jugé diffamatoire par monsieur le maire*. Une décision qui, soyons clairs, ressemble davantage à une tentative de museler toute question embarrassante.
Mon texte soulevait des interrogations légitimes sur la gestion des marchés publics, un sujet important pour notre commune. Il ne contenait ni accusation gratuite ni attaque personnelle. Mais il semble que poser des questions sur la transparence dérange au point qu’on préfère couper court au débat.
Si mes propos sont réellement diffamatoires, la meilleure réponse n’est pas la censure mais une saisie de la justice. Les tribunaux sont compétents pour trancher de telles questions. La vérité ne craint pas la lumière.
Je serais ravi de répondre devant un juge. Ce serait une excellente occasion de discuter au grand jour des sujets qui semblent aujourd’hui tabous. À moins, bien sûr, que cette accusation de diffamation ne soit qu’un prétexte pour éviter un débat démocratique.
Faits troublants…
Rappelons que ces interrogations ne tombent pas du ciel : des faits troublants liés aux marchés publics, des liens personnels et professionnels entre élus et certains attributaires, des procédures peu claires… autant d’éléments qui appellent des réponses. Mon rôle, en tant qu’élu, est de poser ces questions. Ce n’est pas une attaque, c’est mon devoir car je pressens qu’il y a des éléments troublants qui pourraient ressembler à des échanges de services, des arrangements entre amis qui sont contraires à l’idée que je me fais du statut de l’élu.
J’ai saisi le Préfet et le Tribunal AdministratifÂ
Face à cette situation, j’ai saisi le préfet pour qu’il veille au respect de la liberté d’expression de l’élu que je suis, mais aussi pour défendre votre droit, vous les administrés de la commune, à une information complète et transparente.
Parallèlement, j’ai demandé à mon conseil de rédiger un mémoire à l’attention du tribunal administratif de Montpellier”.
Xavier Roca, conseiller municipal de Pézilla-la-Rivière
*NDLR. Jean-Paul Billès, maire de Pézilla-la-Rivière