Avant (mercredi 28 février 2024, 18H 40)…

…après (dans la matinée d’hier jeudi 29 février 2024).

 

Hier jeudi 29 février, au petit matin, dans un climat “ni vu ni connu”, bien câlé à l’abri des regards nocturnes indiscrets, une plantation d’arbres “jeunes pousses” a été entièrement arrachée… par la Municipalité d’Argelès-sur-Mer après avoir été réalisée quelques semaines plutôt… par la Municipalité d’Argelès-sur-Mer !

 

Comprenne qui pourra, mais comme nos photos peuvent en témoigner : les faits sont là, indélébiles.

En début d’année, le service municipal des Espaces verts de la Ville d’Argelès-sur-Mer a été mobilisé pour reboiser un terrain d’environ 3 200 m², afin en quelque sorte de créer un poumon vert dans ce lieu de plus en plus “Sarcellisé” contenu entre l’avenue de Charlemagne et Port-Argelès.

En fait, de source généralement bien informée mais non autorisée, l’Expert-en-Chef des services techniques municipaux se serait bel et bien planté en… se trompant de terrain, celui-ci, sur lesquel les jeunes plantations ont été arrachées, rentrant dans un projet de secteur à urbaniser “Port Quartier”. C’est en tout cas la version officielle qui circule sous le manteau. Air connu : errare humanum est !

L’info reste encore à confirmer. Ou à démentir. Mais on imagine mal une bande de chenapans investir avec pelles et bennes, sans tambour ni trompette, ledit terrain pour en repartir avec des dizaines d’arbres sous les bras. Cela n’a aucun sens. Sauf à vouloir créer sa propre pépinière en tant qu’auto-entrepreneur ? Ridicule.

Il n’en demeure pas moins que ce feuilleton kafkaïen, pour le moins, aura un coût pour le contribuable argelésien, la Collectivité comme on dit : l’achat des arbres – même si nous n’en doutons pas ils auront vite trouvé un droit d’asile ailleurs sur le territoire de la commune -, la main d’oeuvre municipale argelésienne utilisée pour planter puis arracher cette plantation toute fraîche, etc.-etc. Sans parler des employés municipaux qui peuvent se poser la question de l’utilité de leur travail au quotidien, un travail dont la pénibilité n’est pas à démontrer.

A suivre.

 

L.M.

 

Avant…

…après !