Scène du quotidien que subissent les Portvendrais : la circulation automobile est digne d’une étape de la grande époque du Paris-Dakar… Quand aux piétons, ils ont carrément été effacés des quais, obligés de slalomer au milieu des travaux sur la route, entre pelleteuses et marteaux-piqueurs comme en témoigne notre photo, prise hier matin, sur le Quai Pierre Forgas, où l’on peut voir une personne âgée se déplaçant péniblement (et dangereusement) en déambulateur, obligée de circuler dans les graviers !

 

 

Depuis des semaines, la Municipalité de Port-Vendres a entrepris d’importants travaux de réhabilitation et de relookage des quais du centre-ville. La Mairie a choisi d’engager ce chantier hors normes en privilégiant une intervention globale, générale, sur la totalité du projet, et non par tranches ou par étapes comme cela se fait traditionnellement et logiquement dans les communes lorsqu’il s’agit d’une réalisation de telle ampleur

 

Résultat : le centre-ville de Port-Vendres est totalement impraticable, la totalité des commerces – surtout les cafés et restaurants dont les terrasses sont inaccessibles -, nombre de Portvendrais résidant sur les hauteurs ou à l’écart des quais ont choisi de se rendre à Saint-André ou à Argelès-sur-Mer pour effectuer leurs courses du quotidien. Et tout cela à un mois des fêtes de fin d’année… Bref, il n’y a qu’en bateau que le centre-ville est devenu désormais accessible. Ou presque.

Mais le pire, pour les habitants et voyageurs qui n’ont d’autres choix que de fréquenter ou d’emprunter le site, c’est le manque flagrant d’une signalisation adéquate allant avec la sécurisation du chantier.

 

L.M.

 

Où es-tu passé mon Port-Vendres ?… “On te lumiérise on te concertise, mais ton coeur s’il bat, ne bat plus du bon côté” (paroles empruntées à Nicoletta – texte “Où es-tu passé mon Saint-Germain-des-prés” – Arlette Kotchounian/ Eddie Barclay/ Michel Legrand).