Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pyrénées-Orientales (CCIPO).
On apprend par la propagande gouvernementale socialo-communiste du Département66 que le label “Pyrénées-Méditerranée” va désormais estampiller la politique touristico-identitaire de notre territoire, le Roussillon, et s’afficher ainsi sur tous les moyens de communication
En coulisses, sur le Quai Sadi-Carnot à Perpignan, siège de l’Hôtel-du-Département (mitoyen de la Préfecture des P-O), en attendant les résultats définitifs du sondage lancé par la présidente du Département66, Hermeline Malherbe (PS), sous influence de son 1er vice-président le très médiatique maire d’Elne, Nicolas Garcia (PCF), à propos donc du changement de nom du département*, la politique politico-politicienne-politicarde continue de s’agiter et d’influencer, en faveur de la marque “Pyrénées Catalanes”, évidemment… C’est un secret de Polichinelle. Ce alors même que l’opinion publique aurait déjà largement tranché en faveur de “Pyrénées Méditerranée”…
Peu importe l’état désastreux aux plans social et économique dans lequel est désormais ancré notre territoire, contexte accentué localement par une crise du logement sans précédent et une sècheresse historique, sans oublier les déserts médicaux aux quatre coins des P-O – et pour lesquels la gouvernance du Département66 ne semble ni avoir ni mener une réflexion collective -, nos dirigeants franco-catalans de la décennie préfèrent noyer le poisson d’avril en faisant diversion sur une appellation (“Pyrénées Catalanes”) pourtant qualifiée à l’avance de “pseudo-identitaire” par certains historiens, et de totalement “inadaptée” à notre (re)connaissance géographique par diverses personnalités oeuvrant dans les secteurs de l’Economie et du Tourisme. Drôle d’époque.
A suivre.
En attendant, rendons au Rivesaltais Laurent Gauze, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pyrénées-Orientales (CCIPO), par ailleurs chef d’entreprises et hôtelier-restaurateur de renom, en France et dans la Péninsule ibérique, ce qui lui revient : il a été le premier à se mobiliser, et entraîner avec lui, à ses côtés, nombre de forces vives du département et de la région, pour marteler la destination “Pyrénées Méditerranée”.
Que ce soit dans le numérique, le tourisme, l’hôtellerie, que ce soit dans le secteur de l’innovation et du cyberespace, que ce soit à Las Vegas ou en Andorre, à Madrid ou à Barcelone, en Corrèze ou en Cerdagne-Capcir, sans oublier au sein de la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), où il occupe la fonction de 2e vice-président, Laurent Gauze – comme il l’a fait avec succès pour l’implantation de l’Ecole 42 à Perpignan – a toujours, encore et encore, soutenu la marque “Pyrénées Méditerranée”.
Il sait, pour le vivre professionnellement, que le nom de Mare Nostrum (hérité des Romains qui qualifiaient ainsi la Méditerranée) est porteur, qu’il nous situerait assez confortablement géographiquement et stratégiquement dans le monde entier, à commencer en Europe et, ajoute-t-il, “sans renier notre Culture… méditerranéenne”.
Ce n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard si nombre de créateurs, d’investisseurs, de décideurs et de décisionnaires ont rejoint Laurent Gauze dans ce combat, l’accompagnant à coups d’éditos, de prises de paroles, etc.-etc, tous conscients justement que “les territoires sont devenus la fabrique du changement”, d’où l’importance de bien les identifier pour participer à leur attractivité.
En choisissant “Pyrénées Méditerranée” pour signature afin de chapeauter son industrie touristique, le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales a fait là un premier pas logique vers un consensus territorial. Il ne faudrait pas que la suite – le changement du nom du département des P-O -, s’englue dans des considérations purement idéologiques, comme cela hélas est trop souvent le cas dans le 66.
L.M.
*Plusieurs appellations sont proposées par le Département66 pour remplacer “Pyrénées-Orientales” : “Pyrénées Catalanes”, “Pyrénées Méditerranée”, “Pyrénées Roussillon”… ou, retour vers le futur, “Pyrénées Orientales”.