(Communiqué)

 

-“Dans notre article du 13/04/2024 (Saint-Cyprien/Elus d’opposition : ils s’inquiètent du rapport de la Chambre Régionale des Comptes/ CRC…), nous expliquions comment le maire de Saint-Cyprien, Thierry Del Poso et certains hauts-cadres de la mairie pourraient avoir « favorisé » certains de leurs proches, dans l’attribution de logements ou de locaux commerciaux appartenant à la Ville, à des tarifs plutôt préférentiels.

En voilà une nouvelle preuve…

Si la directrice de cabinet du maire de Saint-Cyprien Thierry Del Poso, bénéficiait déjà d’un appartement communal de 72 m² pour un montant de 420€/mois, une personne qui lui est très proche, par le biais de ses différentes sociétés, a bénéficié, elle aussi, depuis le 7 septembre 2018, et pendant plusieurs années donc, d’un local commercial de 90 m² appartenant à la commune de Saint-Cyprien, situé Avenue du Roussillon à Saint-Cyprien village, en paiement d’un loyer de 200€/mois, montant ridicule (les loyers réclamés par la Commune aux autres commerçants occupant, aux alentours, d’autres locaux commerciaux étant nettement plus élevés…).

Mieux encore…

Lors du conseil municipal du 23 novembre 2023, Monsieur Del Poso a mis au vote (délibération n°7) la décision d’effacer ou pas certaines dettes que pouvaient avoir certaines personnes vis-à-vis de la Commune de Saint-Cyprien (impayés de loyers plus particulièrement).

Surprise !

Le tableau des admissions en non-valeurs communiqué par la mairie de Saint-Cyprien, contenait le nom d’une des sociétés de cette proche de la directrice de cabinet du maire, qui devait à la commune la somme de 5 175,34€ de loyers impayés.

Mais ce qui est encore plus surprenant, ce sont les motifs ayant conduit le Conseil Municipal de Saint-Cyprien à accorder à cette proche de la directrice de cabinet du maire « une admission en non-valeur » de sa dette de 5 175,34€ :

« Les motifs, ayant conduit le Conseil Municipal à voter cette admission en non-valeur de 5.175,34€, sont les suivants : PV perquisition et demande renseignement négative » ; ce qui signifie que « la personne n’habite pas l’adresse indiquée ou la personne est disparue ».

Ubuesque, de considérer que la dette de 5 175,34€ ait pu être effacée par le Conseil Municipal en soutenant que cette proche de la directrice de cabinet « n’habite pas à l’adresse indiquée ou qu’elle est disparue », alors même que le maire de Saint-Cyprien, Monsieur Del Poso, et l’ensemble des membres du Conseil Municipal ne sont pas sans savoir que celle-ci fait commerce sans discontinuer, dans ce local commercial de l’avenue du Roussillon, depuis le mois de septembre 2018 et toujours à l’heure actuelle mais aussi, alors même qu’elle était, à ce moment-là (novembre 2023), en activité.

Etonnant, non ?

Il est à espérer, que le maire de Saint-Cyprien, si soucieux de l’argent public, a bien demandé au comptable public, entre 2020 et 2022, de procéder à toutes les diligences nécessaires pour recouvrer cette dette.

Nous avons d’ailleurs écrit au Comptable Public dernièrement, pour lui demander qu’elles étaient les mesures qu’il avait prises pour recouvrer cette dette. Nous sommes dans l’attente d’une réponse de sa part.

Suite au prochain épisode…”.

 

Claudette Guiraud et Pierre Rossignol, conseillers municipaux de Saint-Cyprien