(Communiqué)
-“A la fin de la séance du conseil municipal du 22 juillet dernier et face au mécontentement d’une partie importante de la population contre ce projet, Madame le maire* a indiqué “Qu’il n’y aurait pas de terrain de délestage (d’accueil) des gens du voyage car la préfecture n’a pas validé la parcelle proposée par elle-même et la Communauté de communes**“.
Or la préfecture des Pyrénées-Orientales vient de démentir cette information par voie de presse en faisant valoir “Qu’elle n’intervient pas dans le choix d’un terrain pour accueillir les gens du voyage” et “Qu’elle n’apportera pas d’aides financières pour son aménagement”. En effet, cela relève de la compétence de la Communauté de communes.
La population de Saint-Génis-des-Fontaines et l’ensemble des élus du conseil municipal ont été induits en erreur en leur faisant croire qu’aucun terrain ne pourra être aménagé pour accueillir les gens du voyage suite à l’opposition de la préfecture.
Mais il n’en est rien car dès lors que la convention de mise à disposition du terrain situé à coté de la zone d’activité économique a été signée pour une durée de trois ans, la communauté de communes peut décider d’effectuer cet aménagement à tout moment sans avoir besoin de l’aval de la commune ni de la préfecture.
Tant que le président de la Communauté de Communes Albères – Côte Vermeille – Illibéris (CC-ACVI) n’aura pas publiquement fait valoir qu’il renonçait à l’aménagement du terrain, la seule parole de notre maire ne suffira pas à nous rassurer”.
Les élus de l’Opposition municipale : Didier Choplin, Pierre Fontana, Annick Gayton, Pascal Nicolas, Françoise Pelet-Fouché
*Nathalie Regond-Planas, maire de Saint-Génis-des-Fontaines
**Antoine Parra, président de la CC-ACVI et maire d’Argelès-sur-Mer.