Saint-Génis-des-Fontaines : une visite du préfet riche en enseignements… Ici, le préfet Rodrigue Furcy à son arrivée dans l’Hôtel-de-Ville flambant neuf, accompagné du sous-préfet de l’arrondissement de Céret, Jean-Marc Bassaget, et accueillis par la maire, Nathalie Regond-Planas.

 

Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, était de passage hier après-midi à Saint-Genis des Fontaines en compagnie de Jean-Marc Bassaget, sous-préfet de l’arrondissement de Céret. Nathalie Regond-Planas, maire de la commune, a reçu les deux représentants de l’Etat à la mairie. Antoine Parra, président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illiberis, était également présent

 

 

Cette rencontre était l’occasion d’aborder de nombreux dossiers dans lesquels les services de l’Etat sont partie prenante.

Tout d’abord, un point a été réalisé sur l’établissement France services installé dans l’Hôtel de Ville et qui enregistre un nombre croissant d’usagers.

Par la suite, Roger Gardez, conseiller municipal en charge du patrimoine, a soulevé la problématique de l’état préoccupant de l’église Saint-Michel et de son linteau millénaire. « Il devient urgent de protéger celui-ci contre les dégradations », a-t-il prévenu. A cet effet, la commune a pris contact avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (la DRAC). Un cahier des charges pour recourir aux services d’un architecte des Bâtiments de France a été soumis à ce service. La commune attend sa validation et un accompagnement pour les demandes d’aide financière.

La problématique de l’eau a elle aussi fait l’objet d’échanges avec Hervé et Baptiste Cribellet, agriculteurs (Hervé Cribellet est également conseiller municipal). Face à une situation préoccupante – l’eau devient une denrée précieuse -, les bassins de stockage comptent parmi les solutions envisageables. « Le stockage n’est pas un sujet tabou pour l’action publique mais il doit être intégré dans une vision prospective », explique Rodrigue Furcy.

Le projet de ferme photovoltaïque a été le dernier point traité avec les membres de la société Dev’Enr. Il consiste en une installation de plus de trois mille panneaux sur le site de l’ancienne décharge. La production théorique estimée pourrait couvrir l’équivalent de la consommation de 1200 foyers. Le préfet s’est montré extrêmement favorable à ce type d’initiative.

La visite s’est conclue par un passage sur le site de tournage du film d’André Techiné.