(Communiqué)

 

Camp de Djelfa, en Algérie française.

 

Après être montés en puissance au cours des années 30, l’antisémitisme et la xénophobie culminèrent, à l’été 1942, dans la rafle des juifs étrangers à Paris et en Zone Sud. Une étape méconnue de ce processus d’exclusion des « indésirables » étrangers fut, de 1941 à 1942, la « déportation » dans le Sud algérien de 1 500 « indésirables » étrangers (républicains espagnols et anciens brigadistes internationaux originaires d’Europe centrale et orientale) et de 500 «indésirables » français.

Si les « indésirables » français furent interné à la Redoute de Bossuet, les « indésirables » étrangers sortis du camp du Vernet-d’Ariège ou de celui du d’Argelès-sur-Mer vécurent dans des conditions extrêmes au camp de Djelfa.

A leur tardive sortie de ces camps, au début de mai 1943, la plupart des « indésirables » étrangers et nombre des Français s’engagèrent dans les armées alliées. D’autres, tout en participant à la bataille de la production pour hâter l’écrasement de l’Allemagne nazie, participèrent à la vie politique, syndicale et associative d’Algérie.

C’est cette page méconnue de l’histoire de notre département que Georges Sentis, docteur en Histoire, évoquera le 20 janvier à 18H 30, au Cube à Torreilles.