Ce budget devient une vraie mascarade

 

La seule chose que ce gouvernement sait faire et fera sûrement c’est raboter et dépouiller là où ce sera le plus facile, le peuple, mais sera-t-il capable de faire des économies sur les dépenses et le train de vie de l’État ?

Ont-ils, nos ministres, députés et sénateurs, les pouvoirs ou même l’autorisation de couper dans les dépenses incommensurables des organismes où l’on case entre autres, les différents élus (qui en particulier ont perdu leur poste aux élections) dans les différents ministères qui ne servent plus à grand-chose, ainsi que dans les comités et associations de premier plan comme le CSE et CSER (Comité social et économique et Comité social économique régional) etc. Mais aussi dans les différentes strates qui font double emploi dans le fameux millefeuille, c’est-à-dire, celui des régions, des métropoles, des agglomérations, des départements, des com-com, des mairies, ou encore dans certaines administrations ?

Entre les prestigieux conseils parisiens et les doublons des services déconcentrés qui s’ajoutent à ceux des collectivités, autant de prébendes et d’emplois fictifs qui ne seront pas sacrifiés, lorsqu’on éliminera plutôt, au contraire, les agents au contact, sur le terrain, dont nous avons besoin pour nos services publics.

Pourquoi non plus ne pas vérifier les prix de la commande publique qui seraient quatre à cinq fois plus chers que chez le commerçant du coin ? Pourquoi refuser des systèmes de contrôles et d’évaluation de notre fonction publique ?

Si elle n’a pas vocation à être rentable, au moins pour endiguer gaspillages, dévoiements, fraudes et peut-être quelques procrastinations.

Sans parler du “quoi qu’il en coûte” qui durant le COVID, en distribuant notre argent sans “pratiquement” aucun contrôle a fait grossir notre dette et qui pourtant aurait permis à un bon nombre d’entreprises de faire de très conséquents bénéfices ? “Quoi qu’il en coûte”, doublé ensuite par la nécessité impérieuse de s’endetter massivement à nouveau à échelle européenne pour armer nos amis Ukrainiens sans aucune consultation démocratique.

Enfin, et là le scandale est absolu, ce gouffre de dépenses pour des demandes de rapports (qui pour certains sont dignes de l’école maternelle) venant de l’étude de McKinsey qui se chiffrent elles à plusieurs dizaines de millions voire plus ?

Mais bien sûr il est plus facile de se retourner vers les Français et les entreprises PME/PMI que de prendre des initiatives cohérentes celles-ci pouvant gêner certains commanditaires dispendieux dans leurs entreprises personnelles ?

Bref, puisque les Français ont l’habitude de payer deux fois, trois fois, les mêmes équipements et prestations, quelque chose nous dit que, sans réactions violentes de nos concitoyens, nous allons payer toujours davantage pour toujours plus de déserts médicaux et d’effondrement de l’école, de la justice, de la police, d’aides sociales, puisque personne ne s’inquiète de voir les intérêts particuliers se servir encore et toujours sur le dos de l’intérêt général… le nôtre.

Guy Torreilles