La Russie aurait demandé l’aide militaire de la Chine, Pékin dénonce de la désinformation

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La Chine a dénoncé officiellement ce lundi 14 mars une désinformation de la part des Etats-Unis après que la presse américaine a rapporté que Moscou avait demandé une aide militaire et économique chinoise en réponse aux sanctions occidentales contre sa guerre en Ukraine.

Si dans cette guerre en Ukraine l’agresseur est bien le président russe Vladimir Poutine, cela ne fait aucun doute, personne ne le conteste, et tout le Monde (occidental) le condamne, en revanche les Français ont droit – et cela devrait être le devoir des journalistes, déontologiquement s’entend – à une information juste et sincère, et pas à un déballage émotionnel, certes suscité par la guerre, aux sources d’information douteuses car uniquement à charge contre la Russie, donnant ainsi un récit totalement biaisé du conflit, à partir entre autre d’images – ou plutôt de fake news -, piochées sur les réseaux sociaux ukrainiens uniquement.

Les journalistes nous refont, hélas quotidiennement, le coup de l’ÃŽle aux Serpents (l’île de Zmiinyi), ce confetti stratégique posé sur la Mer Noire en territoire ukrainien, proche de la frontière roumaine, et dont les médias occidentaux nous ont diffusé une version ukrainienne complètement abracadabrantesque, totalement fausse.

Le jeudi 24 février, dans le cadre de l’offensive militaire russe en Ukraine, l’ÃŽle aux Serpents a été prise d’assaut par la marine russe; et dans un enregistrement audio diffusé à l’échelle planétaire, particulièrement bien relayé par les médias français, on entendait un échange nourri entre militaires ukrainiens et russes, puis : “Les tirs d’artillerie ont commencé. Les 13 gardes côtes ukrainiens ont été tués”.

L’histoire a donc fait le tour du monde – elle a déjà sa page Wikipédia traduite dans plusieurs langues -, de nombreux militaires et journalistes ont d’ailleurs exprimé leur respect face au courage des militaires ukrainiens, le président Volodymyr Zelenski leur a naturellement rendu hommage et décoré à titre posthume, etc.-etc.

Mais par la suite tout cela s’est avéré faux. Les gardes côtes ukrainiens n’ont jamais été tués. Ils ont été faits prisonniers… sans (trop) résister.

Des fake news comme celle-ci se ramassent hélas à la pelle sur les réseaux sociaux et, plus grave, sur nos chaînes d’information françaises en continu. Une guerre de la communication qui pourrait laisser à l’avenir des traces indélébiles dans la crédibilité et la confiance en “nos” journalistes.

 

L.M.