Une musique chaleureuse et sensible pour une lutte pacifique.

 

Son dernier album Hora Kota – l’heure des sages – est l’occasion pour Bonga de dresser l’état du pays qui l’a vu naître et qu’il retrouve après un long exil. L’Angola, un eldorado qui a tout : du pétrole, du gaz, des diamants, des eaux poissonneuses… mais qui est détruit par 37 ans de guerre civile, de corruption et d’inégalités. Aujourd’hui, l’Angola se reconstruit et Bonga chante la joie des rues de Luanda, le carnaval et cette « fina flor da confusao », la crème du chahut.

Précurseur d’une « africanité » aux côtés de Cesaria Evora et de Fela Kuti, Bonga est avant tout la voix de la diaspora Angolaise. Cette voix éraillée, abrasive, grave, unique. Elle porte les blessures de l’exil et la foi dans le combat. Cet incomparable feeling et la justesse de son blues trouvent sa source dans les voyages de Luanda à Lisbonne, et jusqu’au port de Rotterdam, avec ses marins cap-verdiens et ses vagues à l’âme transatlantiques.

Le compositeur porte en lui le son de l’Angola moderne, alliant le terreau rythmique africain à la ballade. Un mariage qui a fait son succès planétaire.

> Vid̩o : Kambua РBonga

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vendredi 30 janvier – le grenat – 20h30
Bonga
Tarifs de 10 à 23 €

Billetterie : 04 68 62 62 00
http://www.elmediator.org