René Marquès, André Bonet et Arthur Conte (photo@Archives CML)

LE CML PLEURE LA DISPARITION D’ARTHUR CONTE
Arthur Conte avec son essai L’Après-Yalta (Plon) avait ouvert le feu de la première rentrée littéraire d’automne du CML (Centre Méditerranéen de Littérature fondé par André Bonet) en 1982…
“Déjà certaines personnalités du département participent à ce coup d’envoi littéraire, se souvient André Bonet : Guy Malé, président du Conseil général, Monique Grinard, fraichement élue au Conseil général, le docteur René Marquès, Jean-Marc Pujol,  Danièle et  Jacques Pagès, Paul Alduy, maire de Perpignan, le Docteur Bernard Nicolau, adjoint à la culture de Perpignan, Claude Barate qui avait été le suppléant d’Arthur Conte à l’Assemblée Nationale, Suzette et Jacques Farran. Certains déjà élus, d’autres non… mais déjà fidèles dès les premiers pas du CML. Par sa caution à cette aventure naissante, l’historien Arthur Conte, très populaire dans toutes les contrées du département, a contribué à l’essor du CML. Il a été suivi dans son soutien par des personnalités telles qu’ Hervé Bazin, président de l’Académie Goncourt ou Jean d’Ormesson de l’Académie française.
Cette même année 1982, sa fille Dominique Bona, aujourd’hui à l’Académie française, fait paraitre son premier roman, Les heures volées (Mercure de France) qu’elle présente également au CML.
De 1982 jusqu’à 2004, date de parution de son dernier livre Batisseurs de la France, de l’an 1000 à l’an 2000 (Plon), Arthur Conte fut l’invité régulier et permanent du CML.  
Je garde mille souvenirs émus de cet homme généreux et fidèle avec qui j’ai sillonné le département à chaque parution d’un de ses livres. De Salses à Rivalsates, de Canet à Saint-Cyprien, d’Amélie-les-Bains à  Prades, Céret ou Argelès, d’Elne au Barcarès, de Font-Romeu, Le Soler, Pollestres à Banyuls-sur-Mer, etc., nous sommes allés ensemble à la rencontre de ses milliers de lecteurs. Il était le plus souvent accompagné de son adorable épouse Colette Cassagne qui était l’élégance et la dictinction même,  dont a hérité sa fille, et qu’il a eu l’immense douleur de perdre il y a quelques années. Il ne s’en est jamais remis.
A Dominique Bona et Pierre Conte ses enfants, mes amis, j’adresse en mon nom et celui du CML mes plus vives et sincères condoléances. Arthur resta toujours dans mon coeur et dans celui des Catalans”.
Â