L’Union européenne priorise les corridors ferroviaires méditerranéen et atlantique. Le corridor ferroviaire méditerranéen, remontant le long de la côte et débouchant sur le Roussillon, est finalement inclus parmi les projets jugés prioritaires par l’Union européenne, aux côtés du corridor atlantique. Un financement supplémentaire est associé à ce classement, approuvé le 30 mai par la présidence de l’Union européenne et le Parlement européen. Ce choix exclut de fait un ambitieux projet de corridor empruntant les Pyrénées centrales, reliant par un imposant tunnel les régions Aragon et Midi-Pyrénées. A cette éventualité, défendue par la France et l’Espagne, a été préféré le renforcement de l’existant, principalement le long de la côte catalane et de la Communauté autonome de Valence. L’enjeu est d’importance :  l’accélération des flux de marchandises, depuis les ports espagnols de Barcelone, Tarragone, Valence, Palma de Mallorca, Cartagena,  Huelva, et Algeciras, ou encore Séville, représente un gain de compétitivité économique chiffré à 29,3 milliards d’euros à l’échelle européenne, sur la période 2014-2020. (Source : El Economista).

76,4 millions d’euros pour le Corridor ferroviaire méditerranéen. Le ministère espagnol des Travaux Publics signe l’autorisation administrative nécessaire au chantier ferroviaire prévu sur 97 km, entre Castellbisbal, au Sud de Barcelone, et la jonction ferroviaire de Tarragone-Vilaseca. 74 millions d’euros sont ainsi affectés à l’amélioration de ce maillon du Corridor ferroviaire méditerranéen, qui gagnera en compétitivité. La pose d’un troisième rail permettra d’adopter l’écartement de voies européen et évitera les transbordements habituellement indispensables pour rejoindre l’Europe, tandis que les systèmes d’électrification et de sécurité seront remplacés (Source : Vía Libre).

Le président du gouvernement catalan rencontre celui de la SNCF. Artur Mas déjeune à Paris avec Guillaume Pepy, auquel il propose d’ouvrir à la SNCF le marché ferroviaire des trains de banlieue de la région de Barcelone. Cette éventualité envisagée pour 2016 viendrait à remplacer la société ferroviaire espagnole RENFE, dans le cadre de la libéralisation du marché, prévue pour août 2013. Artur Mas déclare : « La France est pour nous un pays capital et stratégique. Elle est aussi notre grand partenaire commercial ». Mais le président de la RENFE, Julio Gómez-Pomar, estime que le “remplacement d’un opérateur national par un opérateur international est une opération extrêmement compliquée » (Source : Gouvernement catalan / Diari Ara).