– “A ceux qui pensent que l’agriculture biologique, voire biodynamique, est réservée à de toutes petites exploitations, le domaine Cazes prouve le contraire (…)”.
C’est en ces termes que, récemment, Le Monde Magazine, sous la plume de Sylvain Ouchikh, consacrait un large article au domaine Cazes, “avec ces quelque deux cents hectares en un seul tenant ou presque (cent quatre vingts hectares autour du Mas d’En Bruguères), cette exploitation familiale est un leader dans cette région viticole longtemps réputée pour ses vins doux naturels. Si les vins sucrés ont su faire le bonheur de nos grands-parents, leur consommation n’a cessé de décliner depuis. Pourtant, les blancs issus de muscats à petits grains ou de muscat d’Alexandrie laissent en bouche un délicat parfum de fruits exotiques. Les rouges à base de grenache développent des arômes de griottes (…)”.
Tout au long de ce passionnant article, Sylvain Ouchikh détaille le positionnement du domaine Cazes, à travers ses options, tant au niveau de la production, de l’élaboration que de la commercialisation, tandis que Bernard Cazes, le co-propriétaire et le gérant de la société, légende toutes les actions de l’entreprise sous toutes les couleurs (blanc, rouge, rosé). Pour des raisons commerciales, l’entreprise familiale s’est adossée pour sa distribution au groupe montpelliérain Jeanjean en 2004 (devenu Advini en 2010 suite à la fusion avec la maison chablisienne Laroche). “Vendre cent mille bouteilles par an reste humainement possible mais environ un million trois cents milles cols, là ça se complique”, reconnaît franchement Bernard Cazes.