C’est devant les habitants des lotissements « Paul Pascot » et du « Mas Bedos » que s’est tenue, mercredi 4 mai dernier, la seconde des 9 réunions voulues par la municipalité de Perpignan sur le Moustique Tigre à l’initiative de Christelle POLONI, conseillère municipale déléguée à l’Hygiène et la Santé Publique, et Chantal GOMBERT, maire du quartier Ouest.

Après les remerciements adressés à Elisabeth FERRER, responsable  de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) de Perpignan et des P-O, permettant la tenue de cette réunion décentralisée dans les locaux de la Chambre de Commerce de Pascot, pour plus de proximité, Chantal GOMBERT rappela la volonté de la municipalité de Perpignan pour lutter efficacement contre ce moustique des plus nuisant.

Alors que le plan ORSEC départemental relatif à la prévention et à la lutte contre le chikungunya, de la dengue et du zika est activée depuis le 1er mai jusqu’au 30 novembre prochain, André PALAU, directeur de la section de Canet de l’Entente Interdépartementale pour la Démoustication du Littoral Méditerranéen (EID méditerranée) est rentré dans le fonds du sujet.

Expert dans la lutte contre les moustiques en général et de l’Aedes Albopictus – (Moustique Tigre) en particulier, André PALAU expliqua à un public très intéressé comment « être sec avec les moustiques » en deçà des problématiques techniques liées au survol des zones humides par grande tramontane, des directives européennes sur les biocides…), outre la nécessité de la préservation de l’environnement (Zone Natura 2000…).

Perpignan est l’une des 47 communes des P-O aujourd’hui colonisées par le moustique tigre venu d’Espagne, est qui s’est propagé tout le long du littoral roussillonnais de Cerbère jusqu’au Barcarès.

Conquis par des gestes simples comme vider, curer, couvrir, ranger et jeter chez soi, les habitants de ces quartiers ont pu échanger avec les services de l’EID et de la Direction de l’Hygiène et de la Santé Publique de Perpignan sur : l’interdiction d’ achat d’insecticide en Espagne, que faire si la piscine de votre voisin n’est pas vidée,  ou la  maison voisine reste à l’abandon… En fait, il ne faut absolument pas laisser d’eau stagnante, aussi petit soit le récipient (l’exemple d’un bouchon d’eau minérale a été donné, lequel était un véritable vivier de larves d’insectes !).

Chantal GOMBERT pouvait alors conclure la réunion en remerciant les habitant(e)s présent(e)s “car chaque habitant reste le premier agent de lutte contre la prolifération du Moustique Tigre puisque 80% de la lutte passe par les actes citoyens avant tout”. En effet, grâce à cette sensibilisation de la population, “vous les citoyens pouvez lutter efficacement contre ce fléaux en surveillant les gites larvaires qui existent chez vous, partout où de l’eau stagne, même en très petite quantité”.

– Rendez-vous est d’ores et déjà donné pour ce mercredi 11 mai à 18h 30, au Diocèse du Parc Ducup, à Perpignan, pour les habitants de ce quartier et de Saint Assiscle ouest.