Trois hommes âgés de 17 à 23 ans – dont un ancien militaire de la Marine nationale réformé – arrêtés en début de semaine dans les départements du Rhône (69), des Yvelines (78) et des Bouches-du-Rhône (13), sont toujours en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Paris… Selon Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, ils projetaient de faire une action terroriste contre une installation militaire proche de Perpignan, plus précisément de Port-Vendres (Fort Béar). C’est grâce à des écoutes téléphoniques qu’ils ont été repérés.

Selon une source proche de l’enquête : symboliquement, l’attaque terroriste était programmée pour le 7 janvier 2016, soit un an jour pour jour après les attentats contre la rédaction du magazine satyrique Charlie Hebdo

Pour Louis Aliot (FN), député européen, conseiller municipal de l’Opposition de Perpignan, conseiller communautaire : “L’information sur l’attentat déjoué dans les Pyrénées-Orientales et visant un service bien particulier de nos armées est très inquiétant et en dit long sur la détermination et la nature de la menace. Il devient impératif de prendre la mesure du risque, désormais présent sur l’ensemble du territoire, et d’agir en conséquence tant sur le plan du renseignement que des actions ciblées. L’islamisme est un cancer qui ronge l’ensemble de la société et notamment les plus jeunes. Il devient urgent  d’appliquer un principe de précaution en la matière en expulsant tous les individus étrangers aux discours radicaux, en retirant la nationalité française aux binationaux djihadistes, en fermant tous les lieux de cultes salafistes et en neutralisant autant que faire se peut les combattants partis au Djihad”.

 

(capture d’écran I-Télé)