Chichi, le prince des nuits estivales los-argelésiennes et Saiid El-Awik, fondateur du bar à chicha “La Parisienne”, au coeur de la station balnéaire Argelès-plage.
Il y a d’abord l’emplacement, puis la décoration, puis le mobilier, puis un certain raffinement dans les moindres détails (on devine la patte des artisans), puis encore un jeu d’ombre et de couleur – presque une mosaïque quand l’éclairage s’y met -, selon où vous vous installerez, en terrasse ou à l’intérieur, en suivant il y a aussi l’ambiance, chaleureusement estivale. Il y a surtout le maître des lieux, Saiid El-Awik, qu’on ne présente plus, c’est sa 11e saison dans ce temple argelésien de la chicha, qui l’a lui-même imaginé, réalisé, et où chaque été il y cultive un esprit convivial “où l’on doit pouvoir passer du temps”. Le look est mis !
Vous êtes ici, à La Parisienne, en plein centre de la station d’Argelès-plage, et en même temps loin de la surchauffe. Le contraste avec les rues piétonnes, à deux pas “de aqui”, est saisissant. Cela n’empêche pas la clientèles, les passants, de vibrer sur tous les tons, sur tous les rythmes, c’est la signature d’Argelès-sur-Mer, capable d’offrir des animations, des concerts, de provoquer des rencontres, des dialogues apéritifs, pour tous les goûts et de toutes les couleurs.
Chaque terrasse de café a son identité, son public, ses amoureux, ses détracteurs, ses “saisonniers”, chaque lieu revendique ses tendances et sa communauté, dans une formidable diversité intergénérationnelle : sans cette collision des genres et des esprits, l’été ici serait un (trop) long fleuve tranquille, sans intérêt, ennuyeux. A fuir !
La Parisienne fait partie de ses lieux où la magie estivale opère. C’est incontestable. Et c’est incontesté.
L.M.
“La Parisienne” c’est aussi un snack, un royaume de burgers et de sandwichs.