Je fréquente régulièrement les Albères, au-dessus de Valmy, en randonnée pédestre ou en VTT. En quatre randonnées VTT ou pédestre, voilà ce que j’ai rencontré :

Premier épisode, en VTT

Sur la piste N°2 du guide VTT publié par Argelès la Naturelle, je suis tombé sur une équipe d’Espagnols qui prélevaient du liège sur les chênes de la forêt.
J’ai demandé au chef qui surveillait les quatre ouvriers s’il avait une autorisation. Pas de réponse.
En utilisant la messagerie mise en place par la Police municipale, j’ai signalé ce que j’avais vu. Message où j’ai mentionné mes coordonnées.
Aucune réponse, a-t-il été lu ?

Deuxième épisode, à pied

Quelques jours plus tard, sur presque le même parcours (en gros au même endroit), j’ai trouvé des tas d’écorces de liège prêts à être évacuées.
Au retour de ma randonnée, j’ai trouvé les mêmes quatre ouvriers prélevant du liège au-dessus du château de Valmy, en contre bas de la piste DFCI – AL 42.
N’ayant pas de réponse de la Police municipale à mon message, je me suis adressé à la Gendarmerie. Qui m’a renvoyé vers la « police rurale ». Je ne savais pas que cela existait.

Alors, je me suis rendu à la Police municipale. A l’accueil deux femmes qui ne m’ont pas paru ni comprendre et ni être intéressées par mon affaire.
J’ai évoqué la police rurale ; apparemment elle existe et la dame de l’accueil a téléphoné mais pas de réponse. Je suis donc parti.

Troisième épisode, en VTT

Quelques jours plus tard, en ballade en VTT via la DFCI-AL 42, je suis tombé sur un camion immatriculé à Gérone (Espagne) qui chargeait les écorces de liège.

Et enfin quatrième épisode, à pied

J’ai découvert le sentier de randonnée montant vers la Tour de la Massane dévasté par le passage d’un engin à chenille.
Manifestement, celui qui a servi à descendre le liège au camion. J’avais effectivement vu un engin à chenille sur la piste DFCI dans mon troisième épisode en VTT.

Le minimum aurait été de chercher à savoir si cette activité était autorisée et au minimum répondre à mon message. C’est plus facile de patrouiller sur le parking du Marasquer et mettre des PV (35 €uros) à ceux qui ont oublié de mettre le disque… Ce fut mon cas…

Rien ne me permets de dire si cette activité était autorisé ou pas. Personnellement, j’en doute.

Et un bus LIO Occitanie dans les Albères !

Mais ce n’est pas fini. Le chemin qui monte à la Tour avant le bassin d’eau, croise la piste DFCI. Je fais une halte et je vois passer un grand bus LIO Occitanie !
Arrivé au bassin d’eau, le bus était là. Il avait emmené des lycéens qui sont partis faire la Tour de la Massane. Le chauffeur ne savait pas que la piste était interdite aux véhicules et réservée aux pompiers. Et ne parlons pas des conditions de fréquentation du massif à consulter sur Internet quand il y a du vent, ce qui était le cas ce matin-là.

Mais qui a pu autoriser une telle sortie de lycéens avec un bus (et pas un petit bus) sur une piste DFCI ? Quand on nous dit que la jeunesse est sensible à l’environnement et au réchauffement climatique, ce n’est pas manifestement le cas de ces lycéens…

A.X.