Communiqué de presse.

 

Mairie d’Argelès-sur-Mer : portes de bureaux fermés à clef, téléphones muets, boîtes mails vides, réunions supprimées et lettres recommandées…

 

Le maire, Antoine PARRA, nous a retiré, élus de la Majorité municipale, une délégation.
Pour les unes l’Action sociale, pour l’un la Circulation, pour d’autres la Culture, la Vie associative ou le Marché artisanal, pour d’autre encore la Sécurité.
La raison : un crime de lèse majesté !
Nous avons osé demander au maire de démissionner de sa fonction, parce qu’elle exige, avant toute chose, exemplarité et transparence.
Notre demande a été immédiate, de vive voix d’abord et par écrit pour certains, après la condamnation par le Tribunal correctionnel de Perpignan, le 12 avril dernier, qui a ordonné la démolition d’un gîte construit illégalement à la place d’un hangar agricole, par Mme Maryse PARRA, son épouse.
Gîte dans lequel habitaient tout aussi illégalement le maire et son épouse, leur permettant ainsi de louer leur propre maison en gîte.
Et maire en fonction, il a construit sans autorisation une piscine qu’il a dû également détruire.
Les faits sont là, et les dénégations ou le refrain contradictoire ou victimaire “j’ai détruit, l’affaire est close, on oublie tout” ne suffisent pas !
L’image du 1er magistrat est entachée, la confiance ébranlée, Antoine PARRA doit assumer ses erreurs.
Nous avons osé lui demander de démissionner, la sanction est tombée, sans un mot, sans un message, par lettre recommandée.
Mais, nous restons élus à part entière de la Ville d’Argeles-sur-Mer, toujours disponibles et à l’écoute des Argelésiens”.
Signé : Pierre AYLAGAS (président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer), Renaud BOISVERT, Sylviane FAVIER-AMBROSINI, Cathy FLOUTTARD (conseillère régionale), Jean-Patrice GAUTIER (1er adjoint), Marina PARRA-JOLY (2ème adjointe – conseillère départementale), Danilo PILLON, Agnès ALOUJES-ROQUES (4ème adjointe) et Marc SEVERAC (5ème adjoint).”