(Communiqué)

 

Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, président de la communauté de communes Albères – Côte Vermeille -Illibéris (CC-ACVI) :Il est aujourd’hui essentiel d’orienter la production de logements sur la création de résidences principales pour satisfaire les besoins de la population locale, notamment des jeunes ménages qui, depuis quelques années, ne peuvent plus se loger sur Argelès (recul dans l’arrière pays). A travers le PLU (Plan Local d’Urbanisme), les élus souhaitent donc orienter les actions sur :

– La création de logements accessibles aux jeunes ménages et aux personnes âgées;

– La mixité urbaine dans les futures opérations,en veillant à offrir des opérations diversifiées (40 % de logement en mixité sociale : locatif + accession) et d’ouvrir sur des dispositifs novateurs (habitat participatif, …)”.

C’est ce que nous pouvons lire dans le Plan d’Aménagement de Développement Durable de notre commune. Pourtant, malheureusement, cette volonté politique ne se traduit pas dans les règles du PLU d’Argelès écrit et voté par toute la Majorité municipale. Je le regrette.

La Commune et sa Majorité municipale n’ont pas voulu modifier la règle du seuil des 1 000 m² de surface de plancher qui impose une mixité sociale (cf modification N°1 du PLU) et cela malgré la demande forte de l’Opposition.

Pour éviter la mixité sociale les promoteurs ne franchissent pas le seuil de 1 000m² de plancher (Photo ci-dessous). Tout est bénéfice pour eux.

Alors, pourquoi le maire et sa Majorité municipale n’ont pas voulu modifier la surface de plancher de 1 000m² ?… et la diminuer à 500m², par exemple ? comme d’autres communes l’ont décidé et mis en application. Tout cela est possible avec un minimum de volonté politique et de justice sociale. Mais là, c’est peut-être trop demander…

Alors oui, dans ces circonstances, on peut légitimement et logiquement estimer que le PLU d’Argelès-sur-Mer, rédigé par l’actuelle Municipalité, fait la part belle aux promoteurs, aux investisseurs… et néglige les besoins de la population locale.

 

*Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer