Ci-dessous, la lettre adressée par des élus de sa Majorité à Antoine PARRA, maire d’Argelès-sur-Mer, datée du 14 juillet. 

“Argelès-sur-Mer, le 14 juillet 2018

A Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer,

Monsieur,

Nous ne démissionnerons pas des mandats que les Argelésiens nous ont donnés, non, par crainte du verdict des urnes, mais par respect pour ceux qui nous ont élus dès le premier tour des élections en 2014.

Le 12 avril 2018, le tribunal correctionnel de Perpignan, sans excès, sans mansuétude, comme il se doit, vous a ordonné de détruire le gîte construit illégalement et non, votre maison familiale comme vous le laissez croire. Gîte illégal dans lequel vous résidiez, tout aussi illégalement, et ce, dans votre seul intérêt personnel. Nous vous rappelons aussi, le courrier du sous préfet, daté du 19 avril dernier rappelant l’irrégularité, de votre création en 2017« d’une construction à usage de loisirs, en l’espèce une piscine » en lieu et place « d’une réserve d’eau créée exclusivement à effet de lutter contre les incendies ».
La justice doit punir les fautifs et être exemplaire. C’est fait.

Ni nous, ni nos conjoints n’avons jamais été condamnés par un tribunal correctionnel, pour des faits similaires.
Aussi, sans tergiversation aucune, nous affirmons notre volonté de ne pas démissionner.

Vous réclamez des élections, pensant ainsi, faire oublier le fond du problème, votre problème et non celui des Argelésiens.
Mais, pouvez-vous dire aux électeurs combien cela coûterait, et qui devrait payer ?

Monsieur le maire, pourquoi vouloir la démission des 24 conseillers de notre groupe majoritaire ? Alors qu’une seule est nécessaire et justifiée : la vôtre.

Enfin ce 11 juin 2018, au cours d’une réunion entre élus municipaux, après l’avoir menacé verbalement vous avez tenté de porter un coup au visage de Pierre AYLAGAS, votre prédécesseur au poste de maire d’Argelès-sur-Mer.
Cet acte indigne, l’est encore plus venant de la part d’un maire.

En ce jour anniversaire de la Fête de la Fédération du 14 juillet, devenue la fête de notre République, OUI, Monsieur, nous réclamons votre démission du poste de 1er magistrat de la commune, dans l’intérêt des Argelésiens et pour leur honneur. Dès que ce sera fait, la sérénité reviendra dans la vie communale.

Monsieur, nous vous prions d’agréer, nos sincères salutations“.

Jean Patrice GAUTIER, Marina PARRA-JOLY, Agnès ROQUE-ALOUJES,
Marc SéVERAC, Renaud BOISVERT, Sylviane FAVIER-AMBROSINI,
Danilo PILLON, Pierre AYLAGAS, Catherine FLOUTTARD.