Pourquoi Antoine PARRA (PS), maire d’Argelès-sur-Mer, n’a-t-il pas enlevé toutes les délégations et indemnités aux “frondeurs” ? That is the question.

Pour nombre d’observateurs locaux, la situation conflictuelle au sein du Conseil municipal d’Argelès-sur-Mer dépasse désormais le simple contexte interne à la mairie, et c’est du côté de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, présidée par le toujours très influent et populaire Pierre AYLAGAS (PS), ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer, qu’il faut peut-être chercher la solution.

Antoine PARRA y occupe toujours l’un des fauteuils de vice-présidents (rémunéré par une indemnité mensuelle d’environ 850€). Il sait qu’aller trop loin dans le conflit – que sa condamnation par le Tribunal correctionnel de Perpignan le 12 avril dernier a déclenché – pourrait lui coûter très cher, au sens propre comme au sens figuré. Car Pierre AYLAGAS n’hésiterait pas alors, fort du soutien de ses troupes communautaires, à lui retirer sa vice-présidence et à l’isoler.

Antoine PARRA n’a plus aujourd’hui de marge de manoeuvre. Il sait en tout cas que celle-ci est réduite. Face à l’opinion publique, il n’a plus de choix que de se poser en victime (alors que c’est lui le condamné), ou de prendre à témoin cette opinion publique pour cibler ses opposants au sein de sa Majorité municipale comme étant les “fautifs” d’une situation politique invivable, désastreuse en tout cas pour l’image de la commune. Mais cette stratégie semble faire pschitt et, en tout cas, gangréner jusqu’à son proche entourage : une élue – et pas la moindre ! – à la tête d’une délégation importante, aurait menacé de  rendre sa délégation s’il supprimait les indemnités aux “frondeurs”.

A suivre.