Une page d’Union de la gauche vient de se tourner à Argelès-sur-Mer…

Née en 1977 avec le programme commun sous la responsabilité de Gaston Pams, (radical de gauche), mais surtout en 1983 avec Jean Carrère (socialiste), cette union de la gauche vient d’éclater, avec l’éviction de Guy Esclopé et d’Antoine Casanova de la majorité municipale de gauche. Ils restent élus, mais désormais ils siègent dans l’Opposition.

On se souvient que l’actuel maire d’Argelès-sur-Mer, le député PS Pierre Aylagas, n’avait pas accepté que deux des élus de son équipe, Guy Esclopé et Antoine Casanova, soient candidats aux dernières élections départementales, mettant en danger, selon lui, la victoire de la gauche sur le canton de la Côte Vermeille où le sortant, Michel Moly (PS), ancien maire de Collioure, remettait ça. Au passage, l’offre à gauche diversifiée pour le 1er tour des élections départementales, en mars dernier, n’a pas empêché Michel Moly d’être réélu… et haut la main !

Aujourd’hui, les deux dernières encartées au PRG et membres de la majorité municipale, viennent donc de démissionner du parti. Elles siègent toujours au sein de la Majorité municipale de M. Aylagas, mais ne portent plus l’étiquette PRG. Les mauvaises langues disent d’ailleurs qu’elles n’ont jamais vraiment adhéré aux idées, mais qu’elles étaient étiquetées ainsi dans le cadre d’un quota pour concrétiser l’Union de la gauche locale…
C’est, peut-être, là une gaffe, en tout cas une erreur de stratégie, de se séparer des convictions et des ambitions sociétales du PRG, à l’heure où le big boss de cette formation, l’ancien sénateur-président du Conseil général du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet, actuel P-DG du quotidien régional La Dépêche du Midi, s’apprête à prendre les commandes du journal local, L’Indépendant du Midi.
Si Jean Carrère avait su préserver cette Union de la gauche (PS, PCF, PRG…) durant ses trois mandats, il n’en sera donc pas de même pour Pierre Aylagas. Autres temps, autre époque.