“Je suis pour la stratégie du “ni ni”. On ne peut appeler à voter ni pour le PS, qui est à l’origine d’une augmentation inconsidérée des impôts locaux, ni pour le FN, dont les valeurs sont aux antipodes des nôtres”, explique Mme Jacqueline Irles (UMP), députée-maire de Villeneuve-de-la-Raho, ce matin dans les colonnes du journal Le Figaro.
Comme bon nombre de ses collègues parlementaires UMP, l’élue des Pyrénées-Orientales ne veut pas se prononcer sur la question d’un “front républicain” en cas de duel PS-Front National au second tour des élections cantonales, fixé au 27 mars 2011.
D’ailleurs, à ce sujet, comme le note la journaliste Sophie Huet, auteure de cet article, “la décision prise hier matin par le bureau politique national de l’UMP soulage plus d’un député : “Ni alliance avec le Front National ni front républicain”, a annoncé Jean-François Copé… Sur la question des alliances, comme le constate Judith Waintraub, toujours dans Le Figaro daté du jeudi 17 mars 2011, “les ténors de l’UMP ont approuvé avec un bel ensemble l’intransigeance de Nicolas Sarkozy. Tout en reconnaissant que sur le terrain, les choses étaient parfois plus ambiguës (…)”.