Lettre d’une habitante de Collioure, Claude Vitou, à Monsieur le maire, Guy Llobet…

 

Depuis le 7 novembre Collioure est plongée dans le noir à partir de 23H et dans la nuit du 10 novembre la pharmacie a été cambriolée.
N’y voyons aucun lien de cause à effet. Ne faisons pas de mauvais esprit, juste un peu d’humour : dans le noir comme nous l’ont dit les gendarmes, les caméras ne voient rien…
Je sais bien qu’il faut tenir compte de l’écologie et de la sobriété énergétique. Que tout le monde le fait. Que de nombreuses études montrent qu’il n’y a pas de lien entre l’ absence d’éclairage et la délinquance. Quelles études ? dans quel pays ? faites par qui ? avec quel recul ? Depuis quand les Colliourencs sont-ils des moutons ?
J’ai discuté un peu avec mon entourage. Les femmes qui sortent le soir prennent désormais leur voiture au lieu de leur vélo, ce n’est pas très écolo mais le sentiment d’insécurité existe. Et les hommes qui sortent leur chien vont se munir de lampes frontales à longue portée ou alors devoir éduquer leur odorat !
Au lieu de divorcer brutalement le couple éclairage sécurité ne peut-il trouver un terrain d’entente ? Par exemples : éteindre un lampadaire sur deux ? reculer l’heure de l’extinction ? Les étoiles qui brillent sont éteintes depuis longtemps. Reste-t-il une lueur d’espoir ? Peut-on repasser de l’ombre à la lumière ?
Je vous remercie de m’avoir lue jusqu’au bout et vous prie d’agréer, Monsieur le maire, l’expression de mes respectueuses salutations.

Claude Vitou