Il ne se passe pas deux heures dans la journée ou nous ne sommes pas confrontés à ce dilemme qui pourtant n’en est pas un : la Guerre ou la Paix !
Que cela soit dans les journaux télévisés, écrits ou parlés, le même lavage de cerveau.
Trop souvent, trop d’interventions journalistiques ou politiques vont dans le même sens. Trop peu, allant dans le sens contraire ont un temps d’antenne à des horaires opportuns pour s’exprimer. Ils existent pourtant !
Les interventions vont dans le même sens, disais-je : celui d’armer un belligérant. Vouloir armer un belligérant, s’est pour sûr, vouloir la guerre me semble-t-il ! Le comble, ce sont les mêmes qui voudraient nous faire croire qu’ils veulent la Paix en procédant ainsi.
N’y aura-t-il pas un parti politique qui appellera le peuple à se rassembler ? Pas à Paris ni même à Perpignan, mais bien dans nos villages ou tous les ans, au pied des monuments aux morts, ceux qui sont morts pour la France sont honorés. En vérité, morts pour les industriels, comme le disait Anatole France.
Nous sommes encore des petits-fils, des petites-filles de morts à la Grande guerre. Souvent, nous avons porté toute la vie, le deuil de ces souffrances, de ces vies brisées, de ces crânes fracassées, de ce sang qui a coulé, mélangé à la terre qui pourtant n’était pas la leur et qui les a enseveli sans espoir un jour, d’être retrouvés.
Alors oui, nous les petits-fils, les petites-filles, avons le droit de nous époumoner en criant Non à la Guerre !
Dans tous les cas, moi, je le fais.
Joseph Jourda