– “Il n’est pas besoin lorsqu’une campagne électorale est lancée, de participer à toutes les réunions publiques pour en connaître leur déroulement. Lorsque l’on est vraiment lassé par certaines attitudes plus mesquines que méchantes et que la patience, il faut bien le dire, n’est plus au rendez vous pour permettre de subir sans rien dire, il vaut mieux rester devant la télévision. Il suffit pour avoir les avis des participants, de prendre son temps. D’aller déguster son petit café ou de passer un moment sur la place. Les commentaires vont bon train. Ils vont de ceux qui, à des degrés divers, portent des appréciations sur les prestations de Pierre Contet ou de Elie Garcia. Pour ces deux candidats, la même finalité est présente : la correction.

Il n’en est pas de même pour ce qui concerne le maire sortant. Il nous semble important de dire tout d’abord que, pour certains investissements faits ou à venir il semblerait, au travers de quelques allégations, que tout n’ait pas été dit ou légèrement modifié dans l’interprétation. Pour le quart d’heure, nous aimerions plutôt penser à quelques irréflexions intempestives dans la tourmente électorale.

Ceux qui ont vécu de prés de nombreuses campagnes, seront d’accord avec moi et peuvent témoigner que lorsque l’on cède à la frénésie, on peut être amené à utiliser des moyens et des arguments qui, montrant un certain désarroi, entraînent fatalement à l’échec électoral. Ceci dit, pour entrer plus amplement dans le détail d’un budget, nous pensons que les candidats concernés apporteront un éclairage certain. Nous attendons la suite avec impatience sur les différents sujets budgétaires. Ils intéressent vivement la population.

Nous ne reprendrons que les excès verbaux, dont a fait preuve, suivant les participants, monsieur le maire sortant. Les sous entendus sur ma petite personne, n’en parlons pas. Par contre, pour ce qui concerne mon ami Mustapha, une petite parenthèse.

Rassurez vous je ne suis pas atteint par le syndrome de la cour de récréation. Ce problème semble important pour monsieur le maire, car il concerne une valeur élémentaire pour les militants communistes, la solidarité, d’autant plus envers les plus démunis. Je le comprends très bien et pour cause. Je lui propose donc, d’organiser une confrontation, publique si possible, avec tous ceux qui, de près ou de loin, ont étés impliqués. L’intéressé bien sûr, devrait être présent car, croyez moi, il a des choses à dire. J’inviterais évidemment la presse. Chiche !

En organisant cette petite réunion, monsieur le maire montrerait ainsi qu’il n’est pas retranché derrière les fortifications d’un « Fort Alamo ». Personnellement cela me ramènerait à quelques années en arrière en me rappelant quelques joutes oratoires dont certainement les Estagellois(es) ont le souvenir. Ce serait même bien pour sa notoriété. Ceux qui me connaissent savent que j’aime bien lancer des défis. Comme cela, monsieur le maire sortant serait rassuré et ne pourrais pas dire ultérieurement que je lui aurais fait perdre les élections.

Si un maire perd les élections, c’est parce qu’il n’a pas fait son travail. Il est à noter aussi les bons et les mauvais points distribués. Ils concernent les associations. Quel mauvais goût ! Un maire se doit de fédérer, de rapprocher les personnes, les associations. Cette volonté, n’est pas exprimée. Au contraire, en agissant ainsi, c’est celle de « diviser pour mieux régner » qui est employée. Pire, il semble penser que grâce aux sommes versées par le budget municipal aux associations, il pourrait obtenir la soumission électorale des présidents. Nous en voulons pour preuve le fort mécontentement qu’il a exprimé envers les donneurs de sang bénévoles. Il est vrai que le président concerné est candidat sur une liste adverse. Mais la liberté c’est cela.

La Révolution Française est passée, même si des Bastilles restent encore à prendre. Il faut souligner aussi, que le président concerné n’est pas du tout content et qu’il allait le dire. Très bien ! Ces façons de faire sont les armes des faibles. Rien de grand dans tout cela.

Nous conclurons donc, en affirmant que le rôle d’un maire n’est pas de diviser, surtout pas d’essayer de faire de quelconques pressions et d’instaurer ainsi un mauvais climat. Le rôle d’un maire, en étant au service de tous, est d’être un rassembleur, un médiateur, y compris à la place de l’être suprême si cela s’impose. Vous m’excuserez j’en suis sûr. En parlant ainsi, c’est Le Républicain laïque qui s’exprime. Il semblerait que malheureusement, la qualité de rassembleur ne soit pas celle du maire sortant. Mais il faut bien le dire, nous avions compris depuis un grand moment”.