(Vu sur la Toile)

 

Enquête ouverte contre Adrien Quatennens après une main courante de son épouse
(J̩r̩mie Pham-L̻, Jean-Michel D̩cugis РR̩daction Le Parisien)

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Journal Le Parisien.- Le couple Quatennens a décidé lui-même d’officialiser une information qui bruissait dans les rédactions parisiennes depuis plusieurs jours. Une enquête judiciaire a été récemment ouverte pour des soupçons de « violences par conjoint » par le parquet de Lille (Nord) après une main courante déposée par l’épouse du député La France Insoumise.

Avec la particularité que l’intéressée ne souhaitait pourtant aucune suite judiciaire à ce signalement effectué auprès d’un service de police du Nord au cours du mois de septembre dans un contexte de divorce. « Suite à une dispute après avoir annoncé sa volonté de séparation, Céline Quatennens a déposé une main courante en précisant aux policiers qu’elle ne souhaitait ni porter plainte ni qu’il y ait des suites judiciaires à cette main courante et qu’elle exigeait que les informations ne se retrouvent pas dans la presse, a expliqué le couple Quatennens dans un communiqué diffusé ce mardi. Nous entendons protéger notre vie privée et celle de notre famille, en demandons le respect pour retrouver le chemin de l’apaisement ».

 

Une démarche pour « se prémunir en cas de litige autour de leur divorce »

 

Contactée, la procureure de la République de Lille, Carole Étienne, s’est refusée à tout commentaire « sur cette affaire » et n’a pas souhaité non plus expliquer les motifs de l’ouverture de l’enquête judiciaire.

Aucune information n’a par ailleurs été révélée sur les éléments décrits par l’épouse de l’élu du Nord dans sa main courante mais, selon un haut fonctionnaire dont on ne peut soupçonner la moindre sympathie politique pour La France Insoumise, « il est peut-être un peu rapide de parler de violences conjugales ».

D’après l’avocate du député, citée par le Canard enchaîné, la main courante de Céline Quatennens avait pour but « de se prémunir en cas de litige autour de leur divorce ».

En réalité, si la justice s’est autosaisie contre la volonté de l’intéressée, c’est en raison d’une nouvelle politique pénale s’agissant des affaires de violences conjugales.

Pour lutter contre les féminicides, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé, dans une interview au Parisien, son souhait de voir « proscrites les mains courantes » dans le traitement de ce type de dossiers et avait donné pour instruction à tout policier ou gendarme ayant connaissance de soupçons de violences conjugales à faire un signalement au parquet.