“Le 23 janvier dernier, le Conseil municipal de Mont-Louis a voté, à l’unanimité, mon élection en tant que 1ère  adjointe de la commune. Cette situation fait suite à des évènements, en partie contextualisés dans l’article de l’Indépendant du 27 janvier, des évènements que chacun peut être amené à malheureusement rencontrer dans sa vie et qui appellent au respect et à la modération dans les commentaires qui peuvent être faits.

Visiblement M. AMIEL (NDLR – Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan) n’est pas très familier avec ces valeurs de respect et de modération, et je suis surprise qu’un élu de son envergure n’ait pas su faire preuve de responsabilité, préférant céder aux sirènes d’attaques indignes et non respectueuses des difficultés que rencontrent nos petites communes à trouver des bonnes volontés pour assurer les missions inhérentes à la vie d’une mairie.

Élue depuis 2014, je ne peux que trouver regrettable qu’il ait fallu quatre ans à M. AMIEL pour découvrir l’existence de Mont-Louis. Pour nous, élus de communes trop souvent oubliées, ce sont beaucoup de responsabilités et peu de reconnaissance. À cela s’ajoute le mépris d’être ignorés jusqu’à être l’objet d’un bon mot.

Nous, élus de petites communes, nous constatons à quel point il est difficile de s’entourer de personnes ayant le temps et l’envie de s’engager.

Avec les responsabilités qui sont les siennes j’aurai pensé que M. AMIEL, aurait tenté de favoriser la motivation d’une nouvelle génération, prête à reprendre le flambeau sur nos territoires, plutôt que d’utiliser ces bonnes volontés à des fins fallacieuses. J’aurai pensé qu’en tant que responsable politique, il aurait pris davantage de temps à susciter l’engagement qu’à tenter de le décourager. Avec la fonction qui est la sienne, j’aurai pensé qu’il soutiendrait la démocratie locale plutôt que de se permettre de discuter la décision d’un Conseil municipal entier.

Cette polémique n’a pas lieu d’être, seuls les habitants de Mont-Louis sont juges. Faire de la politique autrement c’est aussi être capable de se mettre en responsabilité quand la situation le demande. Faire de la politique autrement c’est faire primer l’intérêt général et rompre avec la tradition de la polémique inutile. C’est une expression de responsabilité et de mesure dont je souhaite ici lui faire part. Quant aux leçons de népotisme, je lui laisse la primeur de les donner.

Par ailleurs, mon engagement personnel en tant que référente départementale de La République En Marche! ne saurait avoir une quelconque incidence sur une municipalité sans étiquette comme le laisse entendre M. AMIEL, démontrant une réelle méconnaissance de la réalité du terrain dans ces petites communes. Ces petites communes où les manœuvres politiques dont il paraît plus familier n’ont pas lieu d’être et ù seul l’intérêt général prime.

C’est avec ce sens des responsabilités que j’ai accepté de devenir première adjointe et avec l’accord unanime du Conseil municipal, lequel a été élu légitimement par les habitants de Mont-Louis. Je mènerai mes nouvelles missions avec humilité, dévouement et respect de la confiance que le Conseil m’a témoigné”.

Frédérique LIS.