Les Jeunes Socialistes des Pyrénées-Orientales demandent des comptes aux élus UMP du département vis-à-vis des amendements anti-IVG de l’UMP :

“Ce lundi 20 janvier, le projet de loi de Najat Vallaud Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, sur l’égalité entre les femmes et les hommes, est entré en débat à l’Assemblée Nationale. Le texte prévoit, au lendemain de la « Marche pour la Vie », de faire évoluer la notion d’IVG, en supprimant la notion de détresse.

La nouvelle loi espagnole restreignant l’IVG a provoqué une vague d’anti-avortement en France, notamment avec la manifestation du 19 janvier à Paris, mais aussi sur le terrain politique. En effet, des députés UMP ont déposé un amendement au projet de loi ayant pour but le déremboursement de l’IVG. Parmi eux, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dhuicq, Marc le Fur, ou encore Philippe Gosselin, déjà à la tête de l’opposition au Mariage pour tous.

Cet amendement réactionnaire concernant le déremboursement de l’IVG déposé par les députés UMP n’est autre qu’une proposition très longtemps portée le Front National, ce qui prouve une nouvelle fois qu’il n’y a plus de frontière entre les deux partis, qui se rapprochent dans une vision sexiste de la société.

Les Jeunes Socialistes des Pyrénées-Orientales souhaitent donc interpeller le candidat UMP aux municipales de Perpignan, Jean-Marc Pujol et lui demander de clarifier sa position quant aux amendements déposés par ses collègues UMP, ce parti anti-féministe et anti républicain”.