(Communiqué)

 

-“A la suite de l’incendie criminel de son domicile en mars 2023, le maire de Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique a annoncé sa démission le 10 mai dernier. Anaïs Sabatini tient à condamner avec la plus grande fermeté les agressions dont sont victimes les élus locaux. En République, tout désaccord politique se règle dans le cadre de débats arguments contre arguments, dans les urnes ou devant les tribunaux mais en aucune façon au moyen de violences, qu’elles soient verbales ou physiques. En démocratie, un adversaire n’est pas un ennemi.

Au quotidien au contact des habitants, les maires sont des cibles privilégiées et ceci dans un climat de tensions et de violences croissantes dans la société française. Toute agression d’élu doit faire l’objet d’une réponse pénale à la hauteur. Les auteurs de ces violences doivent être lourdement condamnés par des peines dissuasives pour éviter toute récidive.

Malgré les sollicitations répétées de nombreux responsables politiques et notamment de parlementaires, le Gouvernement ne s’est pas engagé à prendre des mesures concrètes pour accompagner et assurer la sécurité des maires dans le cadre de leur mandat.

Ce lundi 15 mai, j’ai sollicité M. le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, par l’intermédiaire d’une question écrite parlementaire qui sera publiée au Journal Officiel, pour que l’État mette en place dans les plus brefs délais un ensemble de mesures qui permettront d’accompagner et de protéger les élus locaux, maires et adjoints face à toutes les formes de violences.

L’État ne peut pas rester inactif face à la multiplication d’actes de violence que la République ne saurait tolérer”.