Jordi Vera, responsable départemental du parti catalaniste CdC’66 (Convergence de Catalogne) et conseiller municipal d’Opposition de la Ville de Perpignan, communique :
– “Le premier ministre, Jean Marc Ayrault, a achevé la série de consultations avec les présidents des groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat. Il en a fait, en début de semaine, un compte rendu détaillé au chef de l’Etat : la liste des points susceptibles d’être abordés dans le projet de loi constitutionnelle qui ne recueillent un consensus sont en nombre: statut juridictionnel du chef de l’Etat, incompatibilité des fonctions de membre du gouvernement avec une fonction exécutive locale, réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), suppression de la Cour de justice de la République (CJR), suppression de la catégorie des membres de droit du Conseil constitutionnel, constitutionnalisation du dialogue social, ratification de la Charte des langues régionales…
Quand bien même le projet de loi parviendrait à recueillir une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, il y a peu de chances que le gouvernement parvienne à trouver dans les rangs de la droite et du centre les dizaines de voix nécessaires pour atteindre la majorité requise au Congrès, sans compter les « désertions » à gauche.
On s’achemine donc vers l’abandon en rase campagne de nombreuses promesses électorales de M. Hollande, cet abandon est confirmé aujourd’hui par M. Bartolone président de l’Assemblée Nationale !
CdC regrette cette opportunité perdue encore, depuis longtemps tous les candidats à la présidence de la République se sont engagés à ratifier la Charte Européenne des Langues Régionales sans jamais tenir leurs engagements.
Pour CdC, cette non reconnaissance handicape lourdement les habitants du Pays Catalan et en particulier les jeunes : en effet sur le plan transfrontalier d’abord, sur les partenariats économiques, sur le tourisme, sur la formation et sur bien d’autres plans c’est une perte d’opportunités pour lutter à armes égales avec les jeunes voisins du sud dans un territoire sinistré économiquement. Monsieur Hollande donnez une chance à l’avenir de nos jeunes !”.