“Disparition de l’AFIJ, quid de la politique d’insertion ?”
Sous ce titre, François Lietta, responsable départemental des Jeunes Populaires’66, communique :
“L’Association pour Faciliter l’Insertion professionnelle des Jeunes diplômés (AFIJ) vient de disparaître du paysage de l’insertion professionnelle après l’arrêt du financement de son activité par l’Etat. Cette décision entraîne également le licenciement des 140 salariés au niveau national.
 
A Perpignan, de nombreux diplômés étaient suivis par l’association afin de  faciliter leur accompagnement vers l’emploi. Un suivi fréquent, des ateliers, des entretiens réguliers avec un conseiller encourageant les jeunes à persévérer dans la recherche d’un premier emploi, chose s’avérant difficile tant au niveau départemental que régional.  Face a un Pôle emploi quasi inexistant en matière de suivi, l’association représentait un véritable espoir pour ses membres.  Rappelons que décrocher un emploi est une étape indispensable pour atteindre l’autonomie réelle des jeunes. Contrairement à la doctrine de gauche, l’autonomie des jeunes doit s’acquérir par le travail, le gout de l’effort et non par un assistanat à outrance.
 
Dans les Pyrénées-Orientales, la disparition de cette association intervient au plus mauvais moment. C’est une décision incohérente alors que le taux de chômage du département atteint des records.  
 
Il faut que le gouvernement précise, dans les plus brefs délais, ce qu’il compte mettre en place pour suppléer à la disparition de l’AFIJ. Depuis sa création, cette association avait accompagné, en France, plus de 800 000 jeunes vers l’emploi. Qui le fera désormais? 
 
Il faut que le gouvernement opte pour une politique fiscale plus souple, moins “confiscatoire” pour favoriser la création d’entreprises et d’emplois. 
 
Il faut que le plein pouvoir socialiste change complètement de cap”.